L’Agence de régulatioon des Télécommunications a évalué les performances des quatres principaux opérateurs (MTN, Orange, Camtel et Viettel) au Cameroun.
L’ART au termes de son évaluation de perfomances a servi 13 mises en demeure aux opérateurs suscités, assorties d’un délai de mise en oeuvre des mesures correctives.
MTN Cameroon et Orange Cameroun ont pour leur part engagé des travaux d’optimisation des performances de leurs réseaux de téléphonie mobile dans le pays. Il s’agit d’une directive de l’Autorité de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) pour améliorer la qualité des services télécoms.
Ce ne sont pas les premières mises en demeure que le régulateur adresse à ces opérateurs. En novembre 2022, l’ART en avait adressé aux mêmes opérateurs pour manquement à leur obligation de qualité de service à l’issue de contrôles de performances de leurs réseaux.
A ce moment, les opérateurs s’étaient engagés à mener des actions pour remédier aux défaillances relevées. Ils ont notamment prévu d’investir un montant total de 156 milliards F en 2023 pour étendre la couverture du réseau et améliorer la qualité de service.
Une amélioration de la qualité de service qui n’est pas du tout visible. Rendu à la première moitié du second mois de l’année, les abonnés sont aux abois. « Le réseau Orange Pamla où c est mon téléphone qui ndem déjà ???? », un ras le bol qui est partagé sur la toile depuis un moment. « Les camerounais ont fait quoi à Dieu pour mériter des opérateurs qui ne peuvent pas nous permettre d’avoir un bon réseau. Appel, connexion, meme le SMS? », enrage un autre internaute
Les besoins exprimés du pays de Paul Biya en matière d’entretien routier sont chiffrés à 800 milliards de FCFA cette année.
Or, du fait des contraintes budgétaires de l’Etat du Cameroun, le ministère des Travaux publics (Mintp) prévoit tout juste une enveloppe de 41,4 milliards pour cette dépense. Le Mintp a donc été obligé d’élaborer une programmation modeste pour l’année 2022.
« Le linéaire couvert par l’ensemble des interventions ainsi programmées sur les routes nationales et régionales est de 5 496,36 km dont 2 288,84 km pour les travaux de cantonnage et 3 234,52 km pour les travaux d’entretien de routes proprement dits, représentant ainsi 13,81 % du linéaire global des routes nationales et régionales qui est de 23 424,85 km », rapporte le document intitulé « Programme 2022 du Mintp sur financement Fonds routier » et conçu par la cellule de la programmation de ce ministère.
Ce document est bien en droite ligne avec la loi du 8 avril 1996, portant protection du patrimoine national, qui crée le Fonds routier. Ce dernier est présenté comme un établissement public administratif dédié au financement de l’entretien routier au Cameroun. En 2021 déjà, près de 40 milliards de FCFA ont été débités du guichet « Entretien » du Fonds routier pour un montant programmé de 41,6 milliards, soit un taux d’engagement de 96,49 %.
Par contre, le taux d’exécution proprement dit du programme 2021 est d’environ 40 %. Ce dernier porte essentiellement sur l’exécution de certains projets majeurs. C’est le cas des travaux d’entretien sur la Nationale no 1 entre Ngaoundéré et Garoua, comme le fait savoir le Mintp.
En 2022, le Mintp veut clairement augmenter le taux d’exécution de l’entretien du réseau routier. Pour y arriver, ce département ministériel veut prendre des « dispositions stratégiques ». Une d’elles consiste à « accélérer toutes les procédures relatives à la passation des marchés et avenants en cours ».
Le PDG de MTN Cameroun, Stephen Blewett et Judith Yah Sunday Achidi, DG de Camtel, ont signé cet accord le mercredi 13 avril 2022 au siège social du groupe MTN à Johannesburg.
MTN Cameroun et Cameroon Telecommunications (Camtel) ont signé un accord stratégique d’itinérance du réseau national qui permettra à Camtel d’étendre la couverture 2G/3G et 4G dans les zones du Cameroun qui ne sont pas encore couvertes par son réseau.
« L’une des priorités stratégiques de MTN Group est de construire les plateformes les plus importantes et les plus précieuses, y compris le réseau en tant que service. L’accord d’itinérance avec la société d’État Camtel est un développement important dans notre travail pour y parvenir : nous sommes ravis de rapprocher nos services de classe mondiale de la population camerounaise », a déclaré Ralph Mupita.
Concrètement, les abonnés de Camtel bénéficieront d’un accès à l’infrastructure réseau existante de MTN, qui couvre 97 % de la population en 2G, 90 % en 3G et 70 % en 4G, permettant à Camtel d’étendre sa couverture géographique pour une expérience client considérablement améliorée.
« Nous voulons offrir un environnement où la technologie facilite la vie quotidienne des gens, leur apportant de la valeur où qu’ils soient », a déclaré Judith Yah Sunday.
Selon les informations de nos confrères d’Equinoxe TV, la police judiciaire à Douala a annoncé la semaine dernière le démantèlement d’un réseaupédopornographie.
C’est une opération d’une ampleur inédite, et dont les détails ont été glaçants à écouter Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du vendredi 11 mars 2020 présenté par Cédric Noufelé sur Equinoxe TV. L’histoire est digne d’un scénario hollywoodien.
Victime du vol de son téléphone portable au moment où il se trouve chez son bourreau, un adolescent de 16 ans est contacté par un anonyme qui lui demande de se rendre au marché de PK14 pour récupérer des sous.
Une fois sur les lieux, ce dernier et son accompagnateur sont pris à partie par leur complice et les populations qui les conduisent à la police. D’après le commissaire du 13e arrondissement, l’adolescent de 16 ans présentait des douleurs et une saignée à l’anus. Il passe aux aveux et conduit la police au lieu des faits pour interpeller son bourreau.
A l’intérieur du domicile du présumé pédophile, des puces de téléphones découvertes dont exploitation a révélé des photos nues de jeunes filles qui seraient des marchandises du présumé pédophile-proxénète.
Des dizaines d’adolescents et adolescentes, confie la police, seraient victimes de ce réseau ayant plusieurs ramifications dans la capitale économique et même au-delà. Le présumé pédophile et ses complices sont gardés à vue et les enquêtes se poursuivent.
Le réuni les 26 et 27 octobre 2018, le réseau a défini son plan d’action pour les douze prochains mois.
200 femmes journalistes issues des 54 pays du continent se sont retrouvées les 26 et 27 octobre à Casablanca (Maroc), à l’occasion de la deuxième édition du forum « Les Panafricaines ». Initiée par la radio 2M, cette rencontre a été l’occasion pour ces professionnelles des médias d’échanger sur le thème « Migrations africaines : une chance pour le continent, une responsabilité pour les médias ». Un choix motivé par les mythes et idées reçues sur ce phénomène.
Aussi, il a été démontré, chiffres à l’appui, au cours dudit forum, que la perception sur les migrations africaines est erronée. Un exemple. Alors que dans l’imagerie populaire, les Africains envahissent l’Europe, dans la réalité, 80% de migrations africaines s’effectuent au sein de l’Afrique. L’attention reste pourtant focalisée sur la minorité de migrants africains qui bravent la Méditerranée pour rejoindre le vieux continent.
Dans le but de promouvoir la migration positive et de briser les stéréotypes, « Les panafricaines » ont décidé d’agir. Pour ce faire, les femmes journalistes d’Afrique ont mis différentes instances sur pied, chargées d’implémenter leurs actions. Le modèle organisationnel est basé sur trois entités : un comité permanent, un comité de suivi et un conseil des sages. Le comité permanent est chargé de la coordination générale. C’est lui qui définit l’action du comité de suivi qui, pendant un an, s’assurera d’implémenter les résolutions de la rencontre des 26 et 27 octobre 2018 à Casablanca. Priorité sera donnée à la problématique « Mobilités féminines : une nouvelle dynamique migratoire », objet d’un des sept ateliers du forum « Les Panafricaines » 2018. Cette thématique a reçu 22% des votes lors de la plénière de clôture.
Un conseil des sages, constitué de dix journalistes du continent, a également été créé pour appuyer les organes sus-cités. Son rôle sera de servir d’appui aux comités permanent et de soutien, afin que ceux-ci continuent de mener des actions pertinentes pour peser au niveau des instances -locales ou internationales- de débat.
Par ailleurs, à l’issue des travaux, les journalistes se sont engagées à devenir un réseau solidaire d’informations. Une agence de presse sera créée dans ce sens, afin de permettre à toutes les membres de contribuer à la fourniture d’informations crédibles dans leurs pays respectifs, particulièrement sur les questions des migrations. Le réseau se positionne également comme un outil de collaboration, d’entraide professionnelle, de partage d’expériences.
« Les Panafricaines » veulent constituer une masse critique et devenir une force de propositions pour les institutions internationales et les gouvernements africains.
Une cinquantaine de délégués africains seront réunis en conclave le 10 mars 2016 dans la capitale camerounaise, pour la restitution du Programme d’appui à la recherche en réseau en Afrique
Pendant deux jours, des membres des 7 réseaux dudit Programme, mais aussi des dirigeants de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) présenteront le bilan de recherches conduites depuis 4 ans dans les domaines de la santé, de l’environnement et de la sécurité alimentaire.
Avec la participation du directeur du Malaria Research and Training Center de Bamako et coordinateur du Réseau sur la lutte anti-helminthique et ses conséquences sur la santé des populations (Relacs), le Professeur Ogobara Doumbo, les délégués présenteront des résultats de recherche et participeront à des déjeuners thématiques et des débats.
Le séminaire de Yaoundé ambitionne de réfléchir sur la place de la recherche dans la définition des stratégies nationales et internationales en vue de l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD), adoptés en septembre 2015 par les Nations Unies.
Les membres des réseaux seront aussi invités à proposer aux décideurs et bailleurs leurs offres d’expertise en matière de recherche, de renforcement des capacités et d’innovation, développées dans le cadre du programme.
Selon le Parraf, alors que le continent noir abrite plus de 10% de la population mondiale, l’Afrique subsaharienne ne regroupe que 0,8 % des chercheurs de la planète dont les excellents résultats des équipes sont pourtant en butte à des écueils tels que la taille restreinte des équipes qui rend difficiles les recherches pluridisciplinaires, la création d’écoles doctorales, mais aussi l’expertise et la valorisation des résultats.
Le projet présenté mercredi à Yaoundé passera par le développement, la densification et l’optimisation du réseau des télécommunications
Le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng a rencontré mercredi, 19 janvier 2016, ses collaborateurs des services centraux et déconcentrés. La traditionnelle réunion a servi de cadre pour établir le programme du ministère pour l’année 2016.
Durant l’exercice en cours, le Minette Libom Li Likeng devra relever deux principaux défis. Il s’agit de développer, optimiser et densifier les réseaux et services des télécommunications et améliorer la couverture postale au Cameroun. A terme, la concrétisation desdits projets permettra de satisfaire aux exigences des opérateurs du secteur et des consommateurs.
Il est spécifiquement question pour le Minpostel d’accompagner les structures sous sa tutelle dans le développement d’infrastructures larges bandes ; d’augmenter le taux de pénétration de l’internet et de réduire le coût des communications ; d’améliorer la qualité des services.
Pour y parvenir aux résultats escomptés, des chantiers sont déjà en cours. Notamment l’installation de près de 40 000 kilomètres de fibres optiques, la construction des points d’atterrissage des câbles sous-marins et des deux points d’échange internet à Yaoundé et à Douala.
Minette Libom Li Likeng, la MinpostelDroits réservés)/n
Une délégation d’entrepreneurs chinois, porteurs du projet, a été reçue en audience, mercredi à Yaoundé, par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo
La e-National Higher Education Network, évalué à 75 milliards de F, était l’objet de l’audience a accordé à une délégation d’entrepreneurs chinois, mercredi, 26 août 2015, par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Il s’agit d’un projet d’interconnexion de toutes les universités d’Etat camerounaise, actuellement en gestation.
Selon Zhao Dhezi, directeur général de la Sichuang Communication Telecom Construction Company, entreprise chargée de la mise en uvre dudit projet, «la mise en réseau des universités camerounaises vise à arrimer le Cameroun aux normes de l’enseignement numérique international». A titre d’exemple, il déclare: «un enseignant qui se trouve au Minesup et enseigne à l’Université de Yaoundé II pourra dispenser son cours à partir de son bureau à ses étudiants dans l’amphithéâtre et il sera vu dans toutes les universités du Cameroun sans avoir besoin de se déplacer».
Pour Zhao Dhezi, c’est un projet qui révèle une haute technologie. «Le Cameroun va atteindre un niveau de développement technologique digne des pays modernes. La mission est au Cameroun pour faire le point de ce projet pour lequel un accord cadre de prêt de 75 milliards de F a été récemment signé en Chine entre le ministre chinois du Commerce et le ministre de l’Economie du Cameroun», a expliqué le porte-parole de la délégation chinoise.
Reste attendu le décret du chef de l’Etat pour entamer les travaux.
Enseignement numérique, un plus pour les étudants des universités du Cameroun.Droits réservés)/n
Seules les puces achetées en décembre 2011 ont accès au réseau du premier opérateur virtuel de téléphonie mobile en Afrique subsaharienne
Ça y est. Les opérations sont effectives sur le réseau virtuel de Set’mobile depuis le 21 juillet 2012. Comme l’avait annoncé le directeur général d’Eto’o Telecom à Douala, au cours d’une conférence de presse, ce sont les personnes qui ont acheté les puces au mois de décembre 2011 qui seront prioritaires. «Elles seront prioritaires jusqu’au 5 août 2012», a précisé Charles Gueret. Ces personnes-là sont au rendez-vous depuis le samedi 21 juillet, au siège de l’entreprise de l’attaquant camerounais, sis à l’immeuble Elisabeth, à la rue des Manguiers, Bali. Depuis ce jour-là, l’agence commerciale de Set’mobile ne désemplit plus.
Le lundi 23 juillet, toute l’agence était prise d’assaut par les détenteurs des puces achetées en décembre, venus s’identifier. La procédure est simple. «Le détenteur de la puce nous remet juste sa carte nationale d’identité, son permis ou son passeport, on fait la photocopie sur place et on entre ses données dans la machine. Nous avons un logiciel approprié pour cela. Et dans la même journée, il peut déjà émettre des appels», explique le chef d’agence. «Quand on identifie quelqu’un on lui remet le cd promis et sa puce a déjà aussi les 10 sms promis. Quant aux 2000 FCFA de crédit, on les envoie dans la journée», poursuit Christelle Makon, qui confie au passage que pour la seule matinée de lundi 23 juillet, plus de 1000 personnes ont été identifiées. «Les chiffres explosent de jour en jour », reconnaît-elle. Samedi, par exemple, 500 abonnés ont pu être identifiés, d’après elle. Ils sont environ 35.000 ceux qui doivent se soumettre à cet exercice jusqu’au 5 août 2012. Pour aller vite, le top management envisage d’ailleurs de louer la salle des Fêtes d’Akwa, afin de recevoir le maximum de personnes par jour. C’est après le 5 août que les autres personnes qui veulent se procurer la puce Set’mobile pourront être servies. Cette puce, apprend-on, coûte 1000 FCFA l’unité. Eto’o Telecom est le premier opérateur virtuel de téléphonie mobile en Afrique subsaharienne.
Les opérations d’inscription au réseau se poursuiventJournalducameroun.com)/n
Tarifs élevés
Cette entreprise opère sous la marque Set’mobile, n’est pas le 3e opérateur de téléphonie mobile, mais le premier opérateur mobile virtuel au Cameroun, appelé Mvno, Mobile virtual network operator. «La particularité de ce type d’opérateur de téléphonie mobile est qu’il loue les infrastructures techniques d’un opérateur classique», renseigne Charles Gueret. Il apprend ainsi que Set’mobile se servira de la plateforme technique d’Orange Cameroun. «Nous sommes un opérateur mobile, mais virtuel, parce que nous n’avons pas de pylônes. C’est la seule différence. Notre trafic passera donc par les pylônes d’Orange Cameroun retenue après une étude de marché qui a démontré que c’est le meilleur réseau au Cameroun», déroule le Dg d’Eto’o Telecom. Set’mobile va opérer avec le préfixe 92, attribué par l’Agence de régulation des télécommunications (Art). Jusque ci, «tout se déroule bien», apprend George Dooh Collins, le directeur général adjoint. Ce dernier est en train de prendre des dispositions pour ouvrir le plutôt possible les deux autres agences de la ville de Douala.
Du côté des ressources humaines, seuls les 60 employés permanents sont pour l’instant à pied d’ uvre. Et depuis l’ouverture effective, le cabinet de recrutement qui travaille avec l’entreprise de Samuel Eto’o est de plus en plus sollicité. Les candidats sortent de toutes les villes du Cameroun. Chacun voudrait une place dans cette entreprise «nationale». La seule véritable préoccupation ici reste celle des tarifs jugés élevés, par rapport aux opérateurs mobiles. En effet, les tarifs de lancement que Set’mobile offre ne sont pas les meilleurs du marché .Vers Set’mobile, la minute classique est de 70 Fcfa et le chrono seconde est de 1,4 Fcfa/ seconde, soit (84 Fcfa la minute). Pourtant les deux opérateurs mobiles qui détiennent le monopole du marché, Mtn Cameroun et Orange Cameroun, offrent la seconde Chrono à 1 Fcfa, soit 60 Fcfa la minute. Et la minute classique quasiment au même tarif. Pis encore, vers les autres opérateurs, la minute est offerte à 100 Fcfa en option classique, et 1,8 Fcfa/ seconde soit 108 Fcfa la minute. Pourtant, les Mno offrent la minute vers les autres opérateurs à 90 Fcfa. Du coup, on se pose la question de savoir comment Set’mobile compte offrir les tarifs compétitifs comme l’a annoncé à plusieurs reprises Charles Gueret. En tout cas, les Camerounais sont curieux de le savoir. Mais, pour l’instant, c’est l’accès au réseau qui les préoccupe.
La devanture de la seule agence de DoualaJournalducameroun.com)/n
L’opinion camerounaise s’interroge, le gouvernement est muet et des sources convergentes semblent le confirmer
Le twitter a contribué au départ des régimes en Afrique du nord
Outil de réseau social et de microblogging qui permet à l’utilisateur d’envoyer de brefs messages contenant un texte de 140 caractères maximum, appelés tweets à sa communauté, cette technologie aurait fortement contribué à la mobilisation des populations des pays magrébins qui a abouti au départ des présidents tunisiens Ben Ali et Egyptiens Hosni Moubarak, le twitter serait aussi responsable des appels au soulèvement en Algérie, en Libye, au Yémen.Au Cameroun des appels au soulèvement ont récemment été lancés par des partis de l’opposition réunis sous la bannière « convergence », d’ailleurs le 23 février dernier sous le prétexte de la commémoration des martyrs des émeutes de février 2008, des manifestations avaient été dispersées violemment par les forces de l’ordre alors même que les populations n’avaient pas répondu massivement aux multiples appels.
C’est dans ce contexte que l’on apprend que « pour des raisons de sécurité, le gouvernement camerounais demande la suspension de l’intégration twitter sms sur le réseau Mtn », une information qui n’a été jusqu’ici été ni confirmée ni démentie par les pouvoirs publics. Au ministère de la communication pas de version officielle sur la question, néanmoins des voix autorisées sous le couvert de l’anonymat estiment effectivement que cette technologie permet à un grand nombre d’abonnés d’avoir rapidement accès à des informations susceptibles de conduire la population à troubler l’ordre public, « c’est pourquoi le gouvernement a discrètement demandé aux opérateurs de téléphonie mobile de momentanément sursoir à la mise en service de cette technologie » poursuit notre source. Sont prioritairement visés Mtn, Orange et dans une mesure moindre Camtel, les deux premiers cités faut-il le rappeler concentrent plus de la moitié des abonnés de la téléphonie mobile au Cameroun. Dans les compagnies de téléphonies mobiles le mutisme est tout aussi frappant, certains cadres de ces structures révèlent que cette information est extrêmement sensible et souhaiteraient une réaction du gouvernement avant toute déclaration éventuelle. Malgré tout, sous anonymat, l’information est confirmée par quelques employés de ces entreprises. Par contre, des cadres joints ne partagent cette version, la meilleure preuve par eux brandie est la mise en service depuis novembre 2010 du twitter notamment chez Mtn Dans le même sillage, Orange a lancé depuis quelques semaines des campagnes de communication autour de nouveaux téléphones portables capables d’intégrer le twitter. Pour l’instant la clientèle n’est pas encore dans le débat, parce dans la plupart des cas ignorante des facilités offertes par cette technologie, la question reste donc sans réponses officielles.
Le twitter sms, persona non grata au Cameroun?Journalducameroun.com)/n
Le Président du Réseau Associatif des consommateurs de l’Energie s’exprime au sujet des nouvelles coupures d’électricité
Quelles sont vos impressions sur la nouvelle série de coupures d’électricité que viennent de connaître plusieurs localités du Cameroun, notamment celle intervenue dans la nuit du 16 au 17 mars 2009?
C’est depuis plusieurs années que le Réseau Associatif des consommateurs de l’Energie (RACE) essaie d’attirer l’attention des autorités sur les manquements liés à la disponibilité de l’énergie électrique.Depuis la privatisation du secteur le 18 juillet 2001, AES Sonel,bénéficiaire de la concession,n’arrive pas véritablement assurer la mission de service public de l’électricité clairement fixée dans la cadre du contrat de concession signé avec l’Etat du Cameroun.
Grâce à une action de votre association, un Règlement du service d’électricité vient d’être adopté par le gouvernement. Que prévoit ce texte en cas de délestages, de coupures prolongées comme ce fut le cas mardi dernier?
Hélas, le Règlement du service d’électricité qui vient d’être sorti des tiroirs ministériels et officialisé, sous la pression du RACE, a été taillé sur mesure. C’est une longue liste des obligations pour les consommateurs et un sévère rappel des droits de l’opérateur. Bref,ce texte réglementaire n’offre aucune garantie de protection des droits des consommateurs. Par exemple, il ne prévoit aucune réparation ni sanction à l’encontre de l’opérateur en cas de coupure intempestive de l’énergie électrique. Le RACE va, dans les prochains jours,saisir le Ministre de l’Energie et l’Eau d’un Recours gracieux préalable aux fins de rectification de ce texte. Cette démarche est la première étape avant la saisine de la Chambre administrative de la Cour suprême sur ce dossier.
journalducameroun.com)/n
Certains responsables de l’entreprise AES Sonel auraient été interpellés suite à cette coupure généralisée. Qu’en pensez-vous?
Ces interpellations ne suffiront pas à compenser le préjudice subi par des milliers de consommateurs. Ce qu’il faut,c’est des sanctions plus sévères et des mesures coercitives qui pourraient avoir pour effet d’empêcher la récidive.
Que peuvent faire les usagers pour demander réparation après les coupures prolongées d’électricité ?
La mobilisation des usagers reste la seule arme efficace. Ils doivent saisir les tribunaux en groupe par des recours collectifs. De même, à l’instar des populations d’Abong-Mbang en septembre 2007, il faut que les usagers donnent de la voix à travers des manifestations de rue. Ce n’est qu’à ce prix que nous allons sauvegarder nos intérêts et forcer le respect de nos droits fondamentaux.