Polycarpe Azoh, commissaire de sécurité publique de Batouri, chef-lieu de la Kadey est décédé le 10 avril des suites d’une courte maladie.
Des symptômes présentés peu avant sa mort dans une formation sanitaire de la ville, amènent des sources sécuritaires à penser que l’autorité aurait été empoisonnée. Le commissaire, après avoir consommé quelques bières dans un bar au retour d’une patrouille effectuée dans la nuit du 9 au 10 avril, a commencé à vomir du sang près de son véhicule. Ainsi ont confié des témoins proches du défunt à des sources médiatiques. Conduit à l’hôpital, il rendra l’âme.
Cette hypothèse d’empoisonnement n’est pas encore confirmée. De manière officielle, l’autorité s’en est allé des suites d’une courte maladie. Mais les symptômes et la courte durée de la maladie ont amené la police à ouvrir une enquête sur cet autre décès survenu dans des circonstances troubles au Cameroun. Le délégué régional à la Sûreté nationale de l’Est a effectué une descente sur le terrain pour s’enquérir de la situation. Toujours de sources médiatiques, des espaces que fréquentait Polycarpe Azoh ont été scellés pour besoin d’enquête.