Le ministre délégué à la présidence de la république chargé de la Défense Joseph Beti Assomo a présidé une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire du pays le mardi 22 août à Yaoundé.
Le lundi 04 septembre prochain, dans moins de deux semaines, élèves et enseignants retrouveront les campus scolaires sur l’ensemble du territoire camerounais. Le rendez-vous qui mobilise tous les composants de la communauté éducative, nécessite un encadrement sécuritaire particulier. Le but étant d’éviter la survenue des actes supplémentaires d’insécurité dans le pays, le chef de l’Etat, chef suprême des forces armées a ordonné la tenue de cette réunion.
Placée sous la présidence du ministre chargé de la défense Joseph Bet Assomo, la rencontre s’est déroulée en présence du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele, des secrétaires d’Etat à la défense chargés de la gendarmerie, des anciens combattants et des victimes de guerre, des autorités administratives, ainsi que des hauts gradés de l’armée et de police. Était au centre des travaux, la sécurisation de la rentrée scolaire qui se pointe et des fêtes de fin d’année et de nouvel an 2024 qui s’annoncent.
La réunion qui s’est tenue à huis clos. Les instructions ont été données aux chefs et commandants territoriaux de poursuivre avec plus d’efficacité les actions sécuritaires sur le terrain. Pour ce faire, les forces de défense et de sécurités travailleront en collaboration étroite avec les autorités administratives et autres acteurs concernés.
Ces recommandations visent en particulier les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les séparatistes menacent de perturber la rentrée scolaire et de créer des écoles clandestines pour dispenser des enseignements hors programme et faire l’apologie de la sécession. Elles sont prises dans un contexte sécuritaire mondial marqué par des bouleversements et des crises dans des pays voisins. Une situation qui demande de réajuster des mesures dans la région de l’Extrême-Nord où Boko Haram renoue avec ses activités, et dans d’autres régions comme l’Adamaoua, l’Est et le Nord où les migrants parfois affluent.