Dans un communiqué en date du 10 novembre 2023, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) exhorte les autorités à conclure au plus tôt les enquêtes ouvertes.
C’est avec « consternation et dégoût » que la Commission nationale des droits de l’homme dit avoir appris « l’assassinat de 26 civils commis par les terroristes sécessionnistes » le 06 novembre dernier à Egbe-Kaw par Mamfe. La Commission, à la lumière de la résolution 1566 du Conseil de sécurité des Nations Unies, « condamne une nouvelle fois avec la plus grande fermeté cette barbarie terroriste que rien ne saurait justifier ».
Après le carnage de Mamfe, le gouvernement a assuré de l’ouverture d’une enquête. Dans le télégramme adressé au gouverneur de la région du Sud-Ouest, le chef de l’Etat rassure que « tous les moyens possibles seront déployés pour retrouver et punir les coupables avec toute la rigueur de la loi ». Ainsi, la Commission appelle les autorités à boucler les enquêtes ouvertes pour que « tous les commanditaires, auteurs, complices et soutiens soient traqués ».
Par ailleurs, la Commission, certaine que les actes posés ont été accomplis par des terroristes, formule un appel à l’endroit des puissances étrangères qui demeurent dans le doute. Elle les invite à « revoir leur position face à cette nouvelle attaque délibérée contre les civils que seuls les terroristes peuvent perpétrer au Cameroun comme ailleurs ».
Aux « terroristes », la CNDH demande de mettre un terme « aux indicibles souffrances et à la mort gratuitement infligées aux populations ». L’autre appel de la Commission est celui adressé aux acteurs divers de redoubler d’efforts pour faciliter l’arrestation et le jugement de ceux qui participent de loin à l’œuvre terroriste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.