Le co-fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale dénonce l’illégalité de l’élection de Cabral Libii à la tête du parti. Pourtant en 2020, il assure qu’il ne reviendra pas sur la décision d’avoir confié le parti à Cabral Libii.
Plus d’un an après que les pères fondateurs du Pcrn ont confié la présidence du parti à Cabral Libii en 2019, journalducameroun.com est entré en contact avec l’ex-président de la formation politique. Robert Kona dans un entretien publié le 10 juillet 2020, revient sur la création du parti, son évolution, la rencontre avec Cabral Libii, l’élection de ce dernier au poste de président ainsi que les perspectives du Pcrn.
Il en ressort que Robert Kona a été militant de l’Union nationale du Cameroun (UNC). Il a milité au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. L’adjoint d’administration retraité a flirté avec le MDR et l’ANDP avant de participer à la création du Pcrn, parti resté inconnu du public pendant près de 20 ans. Le 11 mai 2019, Cabral Libii prend la tête du parti après avoir été 3è à la présidentielle de 2018. A l’issue des législatives et municipales du 09 février 2020, le Pcrn gagne 5 sièges à l’Assemblée nationale et sept mairies.
Robert Kona dit en être satisfait. Il assure qu’il ne réclamera pas à l’avenir la présidence du parti à Cabral Libii. « Mais s’il veut demander un conseil, je peux le lui donner pour l’avenir du parti et son bon fonctionnement tout simplement », avait-il assuré. Mais, trois ans après, Robert Kona remet en cause ses déclarations. Il demande au tribunal d’annuler les congrès de 2019 et 2022 pour illégalité.
Voici l’intégralité de l’entretien avec Robert Kona publié sur journalducameroun.com en juillet 2020.