Depuis que Rigobert Song a pris les commandes des Lions indomptables, il n’a jamais aligné un même onze entrant. Cela selon le chroniqueur sportif Boris Nkengue traduit deux choses : soit il ne maîtrise pas son effectif, soit il titularise les joueurs au petit bonheur la chance.
Tenez par exemple. La doublette axiale est très instable. Entre Jean Charles Castelleto, Harold Moukoudi, Christopher Wooh ou encore Omar Gonzalez, on ne sait pas qui est le véritable maître de notre défense. Pire encore, il nous propose très souvent une défense à trois. Un choix qui a l’art de fragiliser les Lions indomptables devant des adversaires de moindre calibre comme la Namibie. Car, avec ce système de jeu à trois défenseurs par exemple, il est important d’avoir des pistons qui peuvent non seulement assurer l’arrière mais avoir une facilité de projection.
Or, nos latéraux ont encore une vocation très défensive. A peine franchissent-ils la médiane. Par ailleurs, Rigo n’a pas encore trouvé de liants entre les compartiments, notamment entre le milieu et l’attaque. Zambo s’essaye, mais le pont n’est vraiment pas établi. L’espoir peut reposer sur Olivier Kemen pour facilement casser les lignes. Yvan Neyou peut également apporter plus de rythme au jeu. Mais est-ce que Rigobert Song aura l’intuition de jouer dans un système 4-4-2 afin de densifier le milieu de terrain avec Kemen, Zambo, Neyou et Tcham afin de confier l’attaque à Nkoudou et Magri…
Toutefois, les incohérences par lesquelles Rigobert Song a brillé ne rassurent pas une prestation honorable du Cameroun à la CAN 2023 parce que le haut niveau ne pardonne pas et le fighting spirit n’est pas toujours suffisant.