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Parlement : Cavaye Yeguie Djibril condamne l’idée d’une transition au Cameroun

Le président de l’Assemblée nationale a dénoncé l’idée d’une transition émise par certains opposants qui s’assemblent dans l’optique de prendre…

Cavaye Yeguie Djibril condamne l’idée d’une transition au Cameroun

Le président de l’Assemblée nationale a dénoncé l’idée d’une transition émise par certains opposants qui s’assemblent dans l’optique de prendre le pouvoir en 2025 ou avant.

La séance plénière de clôture de la session ordinaire ouverte le 05 mars derniers à l’Assemblée nationale a eu lieu en fin de matinée ce 03 avril. A l’occasion, le président de Chambre, Cvaye Yeguie Djibril, a dressé le bilan de cette session marquée par le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la tenue du Congrès pour recevoir le serment des membres du Conseil constitutionnel. Le membre du parti du pouvoir en a profiter pour se prononcer sur l’actualité concernant la formation des alliances de partis d’opposition en vue de la présidentielle prévue en 2025. Voici l’extrait de son discours de clôture de la session à ce propos.

« Mesdames et Messieurs,

Comme à l’accoutumée et parallèlement à nos travaux, une certaine actualité a défrayé la chronique dans notre pays. Aussi avons-nous entendu parler abondamment d’alliance et de transition au Cameroun. En supposant que les deux concepts s’appliquent au champ politique, surtout dans la perspective des prochaines échéances électorales, de telles initiatives ne sauraient inquiéter la majorité, en l’occurrence mon Parti, le Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais. Ces alliances réelles ou fausses, constituent à mon sens, un aveu de faiblesse. Manifestement, ceux-là semblent être aux abois. En somme, leurs initiatives participent de l’activisme et de l’agitation, pire, de la politique politicienne qui n’apporte rien aux camerounaises et aux camerounais. Nous autres, nous sommes la caravane qui passe pendant qu’ils aboient.

Des transitons ou de la transition, parlons-en un peu. Pour ne pas les citer, les transitions en Afrique nous les connaissons et nous savons où elles sont, ainsi que dans quelles circonstances, souvent douloureuses, elles ont été mises en place.

Toutes sont intervenues à la faveur d’une panne, j’allais dire d’une rupture du pouvoir en place. Elles sont, selon les cas, adulées, tolérées où acceptées par le peuple et la Communauté Internationale, mais n’ont aucune légitimité. Leur principale marque déposée est la prise du pouvoir par la force. C’est dire qu’elles n’ont aucun fondement démocratique. Dans la plupart des cas, la paix, la cohésion sociale et les efforts pour le développement sont perturbés. Parce que ne reposant sur aucune ossature réelle en termes de projet de société, la transition généralement met entre parenthèses les institutions. Le fonctionnement de ces dernières sombre ainsi dans une léthargie.

Tout cela et à l’évidence, ne correspond guère à la réalité qui est celle du Cameroun. Nous avons des institutions solides qui fonctionnent harmonieusement. Dernière illustration en date, l’entrée en fonction du Conseil Constitutionnel il y’a à peine 24 heures. Nous avons une économie dynamique, diversifiée et résiliente ; une jeunesse enthousiaste et ambitieuse ; des femmes entreprenantes ; des mécanismes démocratiques bien huilés caractérisés par la liberté d’expression, la liberté d’aller et de venir sans être inquiété, un processus électoral parmi les mieux encadrés de notre Continent, pour des consultations libres et transparentes.

Par ailleurs, notre pays n’a-t-il pas toujours été cette terre d’accueil où vivent en toute tolérance des populations issues de divers horizons. Dans l’ensemble le Cameroun est un navire tenu de main de maitre, conduit avec méthode et sagesse par un Capitaine, véritable Chef d’Orchestre, Grand Visionnaire, j’ai nommé Son Excellence Monsieur Paul Biya, Président de la République, Chef de l’Etat. C’est ça la force de l’expérience. Qui dit mieux ?

C’est dire que le Cameroun n’est nullement en panne. Le pouvoir est en place et conduit sereinement les affaires de la République, avec le soutien du peuple camerounais.

Alors, question : une transition au Cameroun, pourquoi faire ? N’est-ce pas là, un débat sans objet ? A l’observation, ceux qui parlent de transition, ils sont visiblement eux-mêmes dans une phase transitoire de leur existence.

– Excellences,

– Honorables Députés,

– Mesdames et Messieurs

Au moment où le Cameroun est résolument engagé sur la voie de son développement et de la préservation de la paix, pour aller vers son émergence, une fois encore, je dis restons vigilants. Faisons attention à ces sirènes, vendeuses d’illusions !!! Faisons attention à ces rossignols de mauvais augure !!! Par contre, je vous invite à écouter la belle symphonie d’un Cameroun qui avance contre vents et marrées, relevant les multiples défis sur son parcours afin de garantir des lendemains meilleurs aux compatriotes ».

 

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