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La procédure de légalisation du Social Democratic Face Front introduite auprès de l’administration publique suit son cours au niveau du…

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La procédure de légalisation du Social Democratic Face Front introduite auprès de l’administration publique suit son cours au niveau du ministère de l’Administration territoriale.

Une nouvelle confusion se profile sur la scène politique camerounaise. Bientôt, au cas où la procédure aboutit, le Social Democratic Front fondé le 26 mai 1990 par feu Ni John Fru Ndi, aura une faction concurrente. Le Social Democratic Face Front est en gestation. L’information apparait dans une correspondance du ministre de l’Administration territoriale adressée à Shewa David Daniel. Cette lettre vient en réponse à la demande de ce dernier de légaliser le parti politique Social Democratic Face Front.

Dans sa réponse, Paul Atanga Nji fait connaître à son correspondant que son « dossier est en cours de traitement dans les services compétents du département ministériel dont » il a la charge. Il promet de communiquer « la suite y réservée » au demandeur « dans les meilleurs délais ». Cette correspondance du ministre en date du 15 avril dont copie circule depuis le 23 avril, répond à la demande du requérant transmise le 27 novembre 2023, sous le couvert du gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique.

L’information parvient au grand public un mois avant la célébration des 34 ans de création du Social Democratic Front, parti originel. Le nouveau chairman de la formation politique mise en place en 1990, le député Joshua Osih, effectue une tournée nationale dans le but de redynamiser le parti. Lequel, au regard de ses performances dans les années 1990, est connu comme le principal parti d’opposition au Cameroun, jusqu’en 2018. Les performances qui ont diminué au fil du temps, avec la fatigue de l’ancien chairman, et la guerre de succession.

Au moment où le parti décide de se redéployer à l’approche des élections de 2025, voilà que le virus de la division l’attaque. Au stade où se trouve la gangrène, seul le ministre de l’Administration peut éviter à ce parti la multiplication des factions, phénomène qui fragilise déjà de nombreux autres partis d’opposition comme l’UPC et le PCRN.

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