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Cameroun-présidentielle 2025 : l’opposant Maurice Kamto dénonce une campagne de diffamation à son encontre par le régime

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun annonce le dépôt d'une nouvelle plainte auprès des tribunaux contre ses…

Maurice dénonce encore la diffamation à son encontre

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun annonce le dépôt d’une nouvelle plainte auprès des tribunaux contre ses détracteurs.

A l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le leader du MRC accuse le régime de manœuvrer sur la toile pour ternir son image auprès de ses potentiels électeurs. Maurice Kamto déclare qu’après les actes du régime qui l’ont visé avant et après la présidentielle de 2018, le même régime « envahit à nouveau la toile de propos haineux, tribalistes et de diffamations contre » sa « personne et la communauté bamiléké ». Une manœuvre qui viserait à opposer les communautés du pays dans le but de « polluer à nouveau le débat au cours de la campagne électorale à venir ». Le régime veut par cette démarche éviter que l’on parle de son bilan de 43 ans ans de règne sans partage, soutient l’opposant.

Maurice Kamto dénonce en particulier « le mensonge » selon lequel il aurait déclaré un jour qu’il n’ira « jamais enseigner les moutons du Nord ». Il rappelle qu’en 2018 cette déclaration sans preuve a été brandie en pleine campagne électorale. Ses adversaires politiques l’ont utilisé pour tenter de le discréditer auprès d’environ 2 000 000 d’électeurs regroupés dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua, soit environ un tiers des votants au Cameroun. Ce « mensonge » comme il le qualifie, revient en 2024 au moment où le MRC mobilise les citoyens pour les inscriptions sur les listes électorales.

L’ancien membre du gouvernement ne compte pas laisser prospérer au Cameroun cette démarche qui relève « des méthodes des voyous ». L’opposant annonce qu’il déposera une plainte contre ces mensonges et diffamations. Cependant, si l’article 305 du code pénal prévoit et punit l’infraction de diffamation, et l’article 162 celle de déclarations mensongères, il est à noter que les partis politiques et leurs leaders sont à la conquêtes des suffrages. L’élection est prévue dans 14 mois. Chacun use des techniques et moyens à sa portée pour soigner son image et déstabiliser ses potentiels opposants.

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