Le président de l’Assemblée nationale, en prenant prétexte sur les récents événements de Dschang et de Yagoua, demande au ministère de l’Environnement de travailler en synergie avec d’autres administrations.
Les vibrations des éboulements survenus à la falaise de Dschang me 05 novembre dernier avec déjà 12 morts ainsi que les vagues des inondations dans l’Extrême-Nord avec une trentaine de morts, ont touché l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le président de l’institution réagit ce 12 novembre au cours de la séance plénière d’ouverture de la session budgétaire de novembre. Au regard de la gravité des faits et des effets, Cavaye Yeguié Djibril exhorte le gouvernement à travailler en synergie pour prévenir de telle catastrophe.
Selon le chef de la Chambre basse du Parlement le gouvernement devrait « asseoir des mécanismes adaptés en amont comme en aval, afin de mettre les compatriotes à l’abri des effets néfastes des catastrophes. A cet effet, il est souhaitable qu’une synergie d’action s’instaure, entre le ministère chargé de l’environnement et de la protection de la nature, avec les autres administrations concernées ».
Le président du bureau de l’Assemblée nationale insiste sur la prise en compte des actions accomplies en amont. « L’action prévisionnelle, avec les alertes et autres études d’impacts menée par le Ministère de l’Environnement, doivent ainsi être prises en compte. N’attendons pas que la catastrophe survienne. Ne dit-on pas que : Prévenir vaut mieux que guérir », recommande le député qui fait songer aux changements climatiques.
Pour rappel, un double éboulement a eu lieu le 05 novembre dernier à la falaise de Dschang dans le département de la Menoua, région de l’Ouest. Suite à ces événements, 12 corps sans vie ont déjà été retirés des décombres. Les fouilles se poursuivent. Bien avant cette catastrophe, les inondations ont frappé la région de l’Extrême-Nord au cours des derniers mois. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU enregistre 38 morts et plus de 450 000 sinistrés.