La porte-parole d’Issa Tchiroma Bakary a produit un message le 28 décembre annonçant de potentielles démarches en cours en vue de son interpellation ce 29 décembre.
Me Alice Nkom a annoncé dimanche, une « possible arrestation » dirigée contre elle. Ladite arrestation, selon la porte-parole d’Issa Tchiroma Bakary, devrait se dérouler ce lundi. L’avocate ne précise néanmoins pas les causes de cette potentielle privation de liberté, encore moins l’autorité qui l’a donné. Mais, la défenseuse des droits humains répond à ses « quelques détracteurs en particulier au porte-parole auto-proclamé d’un président non élu », écrit-elle dans un message porté à l’attention de ses « enfants » via les réseaux sociaux.
Pour l’avocate défenseur des droits humains, le Cameroun ne garantit pas la liberté d’expression, la liberté d’opinion, la liberté de manifester, la liberté d’être élu ou encore la défense de la victoire issue des urnes. Elle qui s’obstine à défendre « la victoire » d’Issa Tchiroma Bakary à l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, tient pour preuve de cette « vérité », son arrestation potentielle ainsi que son « éventuelle incarcération ». Est-ce donc pour sa série de prises de parole dans le sillage de la présidentielle ou encore pour des actes antérieurs qu’elle serait visée par une incarcération ?
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La question reste posée. Cependant, il y a quelques jours, le ministre de l’Administration territoriale, a de nouveau dénoncé les attitudes de la doyenne des avocats auprès du bâtonnier de l’Ordre national des avocats du Cameroun, Me Mbah Eric Mbah. Le ministre Paul Atanga Nji rappelait sans toutefois citer son nom, que Alice Nkom a commis des actes défiant l’autorité de l’État notamment lorsqu’elle a procédé au bris de scellés apposés par le sous-préfet au siège du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale dont elle est la présidente du conseil d’administration. Hormis cet acte qui lui a valu plusieurs convocations administratives, une enquête judiciaire avait été ouverte contre elle à la demande du tribunal militaire de Douala. Malgré tout, l’avocate de 80 ans ne compte pas capituler.




