Cet homme de 54 ans remplace Pauline Thérèse Manguele, envoyé par le général Pierre Semengue à faire valoir ses droits à la retraite.
Dicret, Benjamin Bayeck est peu connu du grand public sportif camerounais. S’il a pratiqué le handball dans les années 80, notamment au sein de Yaoundé University Club (YUC) puis dans l’équipe des Forces armées et police (FAP), c’est dans l’administration du football qu’il se construit une belle carrière professionnelle. Son parcours à la Ligue de football professionnel du Cameroun a commencé comme chargé d’études assistant au département des infrastructures et du matériel. Il quitte ce poste de chef de services des infrastructures et de la billetterie qu’il a été promu secrétaire générale par intérim.
Benjamin Bayeck a le devoir d’assurer les affaires courantes au sein de la LFPC. Il devra à cet effet préparer les travaux du prochain conseil d’administration, qui pourra entériner sa nomination, puis anticiper la préparation de l’Assemblée générale du 1er novembre 2018. De son propre aveu, sa mission est simple :« appliquer les instructions du président et du conseil d’administration ; travailler pour la relance de la nouvelle saison ; finalisation des règlements des compétitions ; confection le calendrier des compétitions, recenser les stades devant abriter les matches de Ligue1 et Ligue 2 etc.»
Depuis son modeste bureau de la Ligue de football professionnel du Cameroun, sis au quartier Fouda à Yaoundé, il travaille d’arrache-pied pour donner une belle image de l’institution qu’il administre. « Il faut qu’on remette le ballon au centre. Je serai heureux si, à chaque fois qu’on parle de la Ligue dans les médias, on évoque d’abord le jeu et ses principaux acteurs que sont les footballeurs et leurs encadreurs », précise Benjamin Bayeck dont le sourire cache l’image d’un homme rigoureux. A en croire ses principaux collaborateurs, ils ont les rapports assez conviviaux, ce qui devrait lui faciliter l’accomplissement de ses principales missions.
Benjamin Bayeck a effectué des études supérieures à l’Université de Yaoundé puis à l’Institut supérieur Samba. Cet analyste informaticien a travaillé au sein de plusieurs ONG dans le cadre de la vulgarisation des TIC de 1997 à 2002. Il est recruté dès septembre 2002 à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) comme attaché à la direction des études, des stages et de la recherche (Daesr) et comme enseignant des techniques de l’information et de la communication appliquées à l’Enseignement (Tice).