A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui se célèbre ce 3 mai, le pays de Donald Trump – par son ambassade à Yaoundé – déplore les abus dont sont victimes les hommes de médias au Cameroun.
La 27e Journée mondiale de la presse se célèbre ce 3 mai sous le thème: « le journalisme sans crainte, ni complaisance ». La thématique fait observer à l’ambassade des Unis au Cameroun que le journaliste camerounais exerce dans un environnement austère.
« Malheureusement, dans l’exercice de leurs fonctions, des journalistes continuent de faire face à de nombreux obstacles. L’ambassade des États-Unis est préoccupée par la situation de nombreux journalistes et professionnels des médias au Cameroun qui sont victimes de menaces, d’actes de coercition financière, d’arrestations et d’enlèvements, dans un contexte marqué par la recrudescence de la désinformation », déplore l’institution que dirige Peter Henry Barlerin.
Pour les États-Unis, le rôle des journalistes est essentiel dans la démocratie. Notamment dans la promotion de la transparence, de l’inclusion des populations défavorisées, et le suivi des actions des gouvernements afin qu’ils soient responsables de leurs actes. L’ambassade pense que « l’existence d’organes de presse indépendants est indispensable à la bonne marche de toute démocratie ».
Au moment où les USA honorent la presse camerounaise dans un communiqué publié ce 3 mai, des éditeurs de presse annoncent depuis hier une journée « presse morte » le 4 mai prochain. En dénonciation de certains actes du gouvernement, qui selon eux, contribuent à fragiliser la presse. Les éditeurs de presse citent entre autres : le blocage des reformes importantes du secteur, et l’inexistence de mesures de soutien des médias en ce temps de crise sanitaire du Covid-19.