La Vice-Secrétaire générale des Nations-Unies, Amina J. MOHAMMED, en visite officielle au Cameroun arencotre Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais de l’Economie.
L’économie Bleue. Le sujet était au centre de la rencontre entre le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine OUSMANE MEY et la Vice-Secrétaire générale des Nations-Unies, Amina J. MOHAMMED, en visite officielle au Cameroun. C’était le 09 juillet 2025.
Cette rencontre intervient en marge des travaux de la Conférence internationale sur l’économie bleue dans le Golfe de Guinée qui se tiennent les 09 et 10 juillet 2025 à Yaoundé.
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Le Ministre Alamine OUSMANE MEY et la Vice-Secrétaire générale de l’ONU ont principalement échangé sur les capacités institutionnelles à renforcer, les mécanismes de financement à activer et la manière dont ces efforts s’inscrivent dans les différentes aspirations et visions stratégiques du Cameroun. Les discussions entre le MINEPAT et son hôte ont permis de relever que ces actions s’appuient sur le cadre de coopération entre la république du Cameroun et l’Organisation des Nations Unies qui soutient les politiques nationales de développement.
Au cœur des échanges : la promotion de l’économie bleue qui, selon la diplomate onusienne, est un élément essentiel du développement économique et de la planification qui trouve naturellement son ancrage au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT). « Rencontrer l’honorable ministre constitue une étape importante du soutien des Nations Unies, notamment pour examiner comment intégrer l’économie bleue dans l’agenda du développement durable et comment mobiliser les capacités financières nécessaires à sa mise en œuvre », a déclaré Amina J. Mohammed au sortir de cette audience.
Pour Amina J. MOHAMMED, le leadership du Cameroun est crucial pour faire avancer l’agenda régional de l’économie bleue. « Notre objectif est d’identifier à la fois les défis et les opportunités pour le pays, mais aussi pour l’ensemble de la sous-région. Il est essentiel de comprendre comment localiser efficacement ces objectifs et comment tirer parti de l’économie bleue pour créer des emplois, tout en faisant face aux véritables défis que représente la sécurité maritime. », a-t-elle indiqué.
En mémoire, l’économie bleue englobe une diversité d’activités économiques liées aux mers, océans et zones côtières : pêche, aquaculture, transport maritime, biotechnologies marines, énergies renouvelables offshore, tourisme côtier, etc. « Il s’agit de la mer qui vous entoure, et de ce que vous pouvez en tirer en termes de nourriture, d’emplois, de commerce et de science », a précisé la Vice-Secrétaire générale de l’ONU. Le défi majeur étant de savoir ce que l’économie dans son ensemble peut en tirer tout en veillant à la protection de l’environnement.
