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Cameroun : le Redhac condamne les atteintes aux libertés des partis politiques de l’opposition

Dans une déclaration récente, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique se dit préoccupé de la violation des…

Le Rhédac condamne la violation des libertés par l’Etat du Cameroun

Dans une déclaration récente, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique se dit préoccupé de la violation des libertés de réunions, d’association, de manifestation et de presse.

Trois partis politiques de l’opposition bénéficient de la défense du Redhac dans sa dernière déclaration en date du 08 mai 2024. Ce sont Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et le Social Democratic Front (SDF). Le Redhac soutient que ces formations politiques sont victimes de « nombreuses violations des droits et libertés de manifestations, d’expression, d’opinion, de presse, de réunion ».

Le réseau et sa coalition pays-Cameroun condamnent avec fermeté « les manœuvres et stratégies orchestrées par certaines autorités administratives et certaines élites locales ». Des pratiques qui visent à  « interdire le déploiement de certains acteurs politiques sur le terrain, surtout ceux de l’opposition à la veille des élections ».

A titre illustratif, l’organisation rappelle l’annulation par le sous-préfet de Kribi 2, du congrès du Pcrn programmé du 15 au 17 décembre 2023. Ladite convention avait pour objet principal le renouvellement du Comité directeur du parti et ses organes de base. Le motif avancé était « dissensions internes » au parti « susceptibles de troubler l’ordre public », alors que l’ordre public n’était pas menacé dans la ville portuaire de Kribi, relève la déclaration.

Le document fait aussi référence à l’interdiction, le 24 avril dernier, d’une manifestation publique du MRC en vue de l’installation des organes de base. Une manifestation prévue le 12 mai 2024 et interdite par le sous-préfet de Maroua 1er pour des motifs similaires. La même déclaration revient sur l’interdiction d’accès à la caravane du chairman Joshua Osih dans la commune de Biwong-Bulu le 05 mai dernier. Une interdiction que se revendiquent les membres du Rdpc parti proche du pouvoir.

Face à ces différents faits, le Rhedac demande au gouvernement camerounais de « cesser toute intimidation, menaces et représailles à l’encontre des journalistes, des défenseur(e)s des droits humains, militants de la démocratie, et des militants et sympathisants des partis politiques de l’opposition ». Il appelle l’Etat à respecter les conventions et traités auxquels il est partie.

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