Dans sa carrière d’entraîneur, il a été à la tête de sélections intermédiaires et de la sélection fanion. Mais le bilan est le meme : échec.

Si on peut retenir de Rigobert Song le grand défenseur qu’il a été tant en club qu’en équipe nationale, c’est loin d’être le cas lorsqu’on parle de sa carrière d’entraîneur. A chaque fois que Rigobert Song a été sur un banc de touche, il n’a pas réussi à faire le miracle. Tout au contraire.

Sa carrière commence en 2017. Rigobert Song est alors nommé entraîneur des Lions A prime. Pour qualifier le pays au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), Rigobert Song aura pour adversaire un pays de moindre calibre, Sao Tomé et Principe. La qualification en poche, direction le Maroc où se joue la compétition. L’objectif assigné n’était pas de remporter le CHAN mais de se qualifier d’abord pour le second tour. Mais cela s’est apparenté à un mur de Chine pour Song. Le Cameroun va être éliminé au premier tour sans remporter le moindre match.

Malgré cet échec, la Fécafoot fait encore confiance à Song et va lui confier l’équipe nationale espoir. Avec les Lions U23, il va se qualifier pour la CAN de cette catégorie en Egypte. Mais là encore, Song ne parviendra pas malgré la présence des joueurs compétitifs dans son effectif de sortir de la phase de poule.

La troisième sera peut-être la bonne ; s’est-on surement dit à la Fécafoot. Song aura eu une autre chance. Cette fois-ci, avec l’équipe senior. Mais là, son bilan parle de lui-même. En 23 matchs avec l’équipe nationale, il n’a jamais alligné un même onze entrant. Côté statistiques, il compte neuf défaites, huit matchs nul et six victoires. Et toujours la même explication « j’ai une belle équipe, nous sommes en phase de construction… » Peut-être une quatrième expérience sur un banc sourira à Rigo.

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