Ils ont été reconnus coupables de terrorisme et de financement de terrorisme.
Cinq juges ont présidé le procès de masse qui a duré deux jours à la Haute cour fédérale, dans un centre de détention militaire à Kenji dans l’Etat du Niger. à l’issue de cette audience, la décision de justice condamne 125 accusés à des peines de prison pour « terrorisme », « financement du terrorisme », « apport d’un soutient matériel » ou encore pour des infractions relevant de la Cour pénale internationale, a déclaré le bureau du procureur général. parmi ces personnes, 85 ont été reconnues coupables de financement du terrorisme, 25 pour des crimes relevant de la Cour pénale internationale dont le crime de guerre ou de génocide.
Ce procès connait son dénouement après les derniers du genre qui ont eu lieu au cours des années 2017 et 2018. Au terme des procédures judiciaires, 163 personnes ont écopé des condamnations, tandis que 887 autres ont été libérées.
Le groupe Boko Haram commet des séries d’actes meurtriers dans la région du Lac Tchad depuis plus d’une décennie. Des attaques perpétrées au Nigeria, au Tchad, au Cameroun ou au Niger ont fait des milliers de morts, de blessés ou de déplacés. Les terroristes pratiquent aussi des enlèvements. Parmi les actes de violence les plus marquants au Nigeria figure l’enlèvement de 270 filles dans une école de la ville de Chibok.