Le parti politique qui a soutenu le candidat Issa Tchiroma Bakary à l’élection présidentielle du 12 octobre dernier exige de voir son président Anicet Ekane annoncé pour mort ce matin. Mais les avocats de l’homme politique donnent de ses nouvelles.
Anicet Ekane est bel et bien vivant. La nouvelle peut rassurer le Manidem qui s’est levé pour réclamer son leader. « Mort ou vif », « nous voulons voir Anicet Ekane ». « La famille nucléaire et politique de Anicet Ekane, le peuple Kamerounais invite le régime de Yaoundé à se prononcer ou à nous le présenter » exige le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie.
Le parti politique déclare que ses militants ont reçu des appels des caciques du régime et des hauts gradés annonçant la mort du coordonnateur de l’Union pour le changement 2025. Mais le parti déclare qu’il ne lui était pas possible pour le moment de confirmer ou d’infirmer cette nouvelle. Raison pour laquelle il demandait à voir Anicet Ekane « Mort ou vif ».
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Ce d’autant plus que, selon le Manidem, lorsque l’homme politique se rendait au Groupement territorial de gendarmerie de Besseke à Douala le 24 octobre dernier, il était « lucide et en bonne santé ». En début de semaine lors de son audition aussi, et selon le Manidem, « il se portait bien » d’après ses avocats, ce que ses neveux qui lui rendent visite ont confirmé. Mais hier nuit, le parti a appris avec surprise que son président est sous assistance respiratoire et qu’il serait décédé. Face à une telle confusion, et pour le Manidem, « aucune manœuvre politique, aucun calcul cynique ne saurait justifier le silence, la manipulation autour de la vie d’un citoyen camerounais », peut-on lire.
Cependant, au moment où le parti met la pression, les avocats de Anicet Ekane rassurent l’opinion sur le sujet en l’informant que « le président Ekane Anicet Georges a eu un entretien il y’a quelques instants avec sa défense à son lieu d’internement sis au SCRJ (Service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale, Ndlr). Son suivi médical est assuré par son médecin personnel et une équipe de médecins militaires », ont clarifié les avocat Hippolyte BT MELI et Emmanuel SIMH.
