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Cameroun : le gouvernement ouvre à nouveau le dossier du whisky en sachet

  Le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement Technologique a instruit la mise sous scellés des locaux de…

 

Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique a instruit la mise sous scellés des locaux de la société Reddys Global Industry.

Au Cameroun, le gouvernement relance le combat de la lutte contre les whisky en sachet. Le ministre des Mines a récemment mis sous scellé l’entreprise Reddys Global Industry. Une entreprise qui selon ce département ministériel « produit des boissons susceptibles de porter atteinte à la santé des consommateurs ».
Le professeur FUH Calitus Gentry a précisé qu’il s’agit d’une opération qui va s’étendre à toutes les autres entreprises qui ne se conforment pas aux normes en vigueur. Le délai de deux mois annoncé ce jour sera sans appel.
Soulignons que,  depuis 2014  les producteurs de whisky ont bénéficié d’une période de grâce afin de s’adapter à la nouvelle réglementation. En effet, un arrêté avait été signé conjointement par le ministre de la Santé publique, du commerce et celui de l’industrie en septembre 2014 pour arrêter la vente ‘‘des liqueurs nocives’‘ à partir du 12 septembre 2016.
Fin 2024, un délai de six mois avait été imposé aux entreprises productrices de whisky pour mettre fin à la distribution de leurs produits en sachet. Selon Calitus Gentry, cette mesure visait à inciter les fabricants à opter pour l’embouteillage, une pratique jugée plus sûre pour les consommateurs.
Il convient de rappeler que, l’Agence des normes et de la qualité (Anor) avait suspendu les contrôles de conformité sur ces whiskies, consécutivement au deuxième moratoire accordé par le gouvernement aux producteurs en 2016, qui expirait le 31 décembre 2022. Les organisations des consommateurs réclament depuis lors leur interdiction, sans succès.
Les acteurs du secteur soulignent que, la démocratisation des whiskies en sachets a favorisé la prolifération des boissons frelatées et la Chambre camerounaise de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat indique que la contrebande et la contrefaçon font perdre chaque année plus de 200 milliards de FCFA à l’économie camerounaise.

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