Le chargé d’affaires de l’ambassade du Japon au Cameroun, Ikeda Kiyohiko, et le représentant-résident de l’Onudi, Raymond Tavares, ont signé un protocole d’accord le 5 mars à Yaoundé.
A travers le « Projet de promotion des compétences commerciales durables » de l’ONUDI, la nation nippone débloque un chèque de 1,3 milliard de francs CFA pour raviver ces deux cultures.
Ce projet va, sur une durée de trois ans, accompagner la chaîne de valeur cacao et café grâce à l’application de la technologie et renforcer les capacités des producteurs pour accroître leur compétitivité et productivité, tout en améliorant la qualité des produits et leurs processus de mise sur le marché, selon Raymond Tavares.
Selon le représentant de l’Onudi, cette initiative consiste à offrir des formations techniques aux producteurs et aux transformateurs de cacao et de café et de soutenir des coopératives dans les régions sélectionnées afin d’améliorer les pratiques de traitement post-récolte et de trouver des débouchés pour ces produits.
Par ailleurs, il est également question d’équiper les producteurs et les coopératives ciblées pour améliorer la compétitivité et la qualité des produits, et partant, accroître leurs revenus. L’objectif est de promouvoir la durabilité et renforcer la compétitivité du cacao et du café camerounais sur le marché mondial.
Cet appui nippon arrive au moment où le gouvernement du Cameroun multiplie les stratégies pour redresser sa filière Cacao-Café. Le guichet des producteurs du Fonds de développement des filières cacao et café avait été lancé en 2021 par exemple. On peut aussi citer le projet d’appui à la relance de la filière café (Parf-café) dont les travaux de la 2e session des travaux du comité de pilotage se sont tenus le jeudi 24 août, le Projet de développement du cacao (Pad-cacao), dont le ministère de l’Agriculture et du développement rural et le Fodecc comptent injecter 40 milliards de Fcfa à sur la période allant de 2022 à 2026.