L’enveloppe en faveur du Cameroun est déployée au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 29 janvier 2024 un accord de 18 mois en faveur du Cameroun au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), pour un montant total de 138 millions de DTS (environ 183,4 millions de dollars, soit 50 % de la quote-part), dont les premiers décaissements devraient intervenir à l’issue de l’achèvement de la première revue de l’accord.
Selon le FMI, la FRD aidera le Cameroun à s’adapter et à atténuer les effets des changements climatiques, en se substituant à des financements plus onéreux. Les réformes engagées dans le cadre de la FRD devraient également renforcer l’accompagnement croissant dont bénéficie le pays de la part des partenaires pour le développement et d’autres parties prenantes en faveur d’un développement résilient face aux changements climatiques, et permettre de mobiliser des financements supplémentaires en faveur de l’action climatique.
Les réformes engagées dans le cadre de la FRD devraient également renforcer l’accompagnement croissant dont bénéficie le pays de la part des partenaires pour le développement et d’autres parties prenantes en faveur d’un développement résilient face aux changements climatiques, et permettre de mobiliser des financements supplémentaires en faveur de l’action climatique.
À l’issue de la réunion du conseil d’administration, Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, a fait la déclaration ci-après « le Cameroun est un pays fragile en proie à des conflits, sur lequel pèsent des risques considérables liés aux changements climatiques y compris une menace imminente pour les moyens de subsistance de la population et d’importantes pertes de production, tout en aggravant l’insécurité alimentaire et des conflits et en exacerbant la pauvreté, les inégalités et les déplacements de population. La diversité régionale du pays l’expose à divers événements défavorables liés au climat, notamment à des sécheresses, des inondations et l’érosion côtière. Faute d’y remédier de manière efficace, les changements climatiques pourraient retarder l’accumulation du capital humain et mettre en péril le développement et la croissance inclusive».
« La lutte contre les effets des changements climatiques revêt un caractère hautement prioritaire dans la stratégie nationale de développement. Le Cameroun est signataire de la COP21 et d’autres conventions internationales majeures sur les changements climatiques et s’est engagé en faveur d’une gestion durable des ressources naturelles et de politiques d’adaptation et d’atténuation« , a-t-il ajouté.