Deux ans après la mort du président Idriss Déby Itno, tué au front où il était monté pour galvaniser ses troupes face à l’incursion d’un groupe rebelle venu de Libye, la justice tchadienne a rendu son verdict mardi 21 mars. Elle a estimé que les 400 combattants du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), faits prisonniers après l’échec de leur offensive, en avril 2021, se sont rendus coupables d’«acte de terrorisme, mercenariat, enrôlement d’enfants dans l’armée et atteinte à la vie du chef de l’Etat». A ce titre, ils ont été condamnés en masse à la prison à perpétuité. Cinq jours après la condamnation des rebelles du Fact, 380 d’entre eux ont été graciés par décret présidentiel.
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