L’édition 2025 du Forum africain des systèmes alimentaires s’est ouverte lundi à Diamniadio, près de Dakar, en présence d’environ 6.000 délégués provenant de 80 pays.
Cet événement, qui se déroule jusqu’au 5 septembre, porte cette année sur le thème « Mener la collaboration, l’innovation et la mise en œuvre de la transformation des systèmes ».
S’exprimant à l’ouverture des travaux, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a indiqué que la prise en charge des systèmes alimentaires était devenue « une urgence de première nécessité en Afrique, en particulier, où l’agriculture est sujette à des phénomènes météorologiques aléatoires aggravés par le changement climatique ».
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« Au moment où nous nous sommes réunis ici, des millions de femmes et d’hommes sont dans les champs à la faveur de la saison des pluies. Pour la plupart, ils travaillent la terre à la force de leurs bras ou à l’aide de machines rudimentaires. Ils ne peuvent compter que sur quelques mois de pluie », a souligné M. Faye, qui avait notamment à ses côtés son homologue du Rwanda, Paul Kagame.
Le fait que l’agriculture est sujette à des phénomènes météorologiques aléatoires « limite fortement nos capacités de production dans le temps et dans l’espace, et tout ceci constitue autant de facteurs qui contribuent à la persistance de la faim et de la sous-alimentation dans notre continent », tout en éloignant « davantage l’Afrique de l’atteinte de l’objectif de développement durable numéro deux qui vise ‘zéro faim à l’horizon 2030′ », a déploré Bassirou Diomaye Faye.