Face à la résurgence de l’épidémie dans la région du Littoral, le ministre de la Santé a annoncé le lancement d’une campagne gratuite de vaccination de masse.
Le Cameroun connaît une augmentation des cas positifs de l’épidémie de Fièvre jaune. Le ministère de la Santé publique a récemment fait état de cas confirmés et de décès dus à la fièvre jaune depuis 2023. Et le gouvernement a ainsi pris un certain nombre de mesures pour prévenir la propagation de l’épidémie. Ces mesures comprennent la lutte contre les vecteurs, la surveillance des points d’entrée et le renforcement de l’immunité collective par une vaccination massive à dose unique.
La campagne de vaccination quant à elle débutera le 24 juillet et se terminera le 30 juillet 2024. Elle vise les enfants et les adultes âgés de 9 à 60 ans, à l’exception des femmes enceintes, des femmes qui allaitent des enfants de moins de 9 ans et des personnes gravement malades. L’opération ciblera principalement les populations de la ville de Douala (Bangue, Boko, Bonassama, Cité des Palmiers, Deido, Japoma, Logbaba, New-Bell et Nylon).
Classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un pays à haut risque pour la fièvre jaune, le Cameroun a connu une augmentation des cas positifs de la maladie depuis 2021, avec 45 cas en 2021, 41 en 2022 et 63 en 2023. Fin 2023, 26 des 200 districts sanitaires du pays étaient en situation épidémique, avec 35 cas confirmés et 5 décès, soit un taux de létalité de 14,3%, selon le Programme élargi de vaccination (PEV).