La campagne cacaoyère 2024-2025 a été lancée hier 08 août 2024 dans le département de l’Océan précisément à Mvengué.
Après une année de plein succès dans le domaine du cacao au Cameroun, la campagne 2024-2025 a été lancée hier 08 août 2024 à Mvengué en présence de plusieurs membres du gouvernement parmi lesquels le ministre du commerce, ministre de l’Agriculture etc.
Aussi, le ministre des Forêts et de la Faune, en sa qualité de président de l’Association de Développement de l’Océan. La cérémonie était placée sous le signe de l’exigence, à la fois sur la qualité et la juste rémunération des producteurs.
Selon le ministère du Commerce, après une année record en 2023/2024, avec des prix au producteur dépassant les 6 000 francs CFA le kilo, le gouvernement entend poursuivre sur cette dynamique.
Mais au-delà des seuls résultats, c’est la question de la répartition de la valeur ajoutée qui prime désormais.
Car, si les revenus des cacaoculteurs ont atteint des sommets historiques, ceux-ci ne perçoivent encore que 7 à 8% de la valeur totale générée par leur travail. Le reste est capté par les différents maillons de la filière, des transporteurs aux distributeurs, en passant par les industriels.
« 𝘓’é𝘲𝘶𝘪𝘵é 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘪𝘯é𝘨𝘢𝘭𝘪𝘵é 𝘴𝘰𝘪𝘵 𝘤𝘰𝘳𝘳𝘪𝘨é𝘦, 𝘯𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘧𝘢ç𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘯𝘫𝘰𝘯𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘮𝘢𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘴𝘺𝘴𝘵é𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘥𝘶𝘳é𝘦, 𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘮 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘵𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é 𝘥𝘶 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩é 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘱é𝘳𝘦𝘯𝘯𝘪𝘵é 𝘥𝘶 𝘴𝘺𝘴𝘵è𝘮𝘦, 𝘲𝘶𝘪 𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭𝘭𝘦 à 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥’𝘪𝘯𝘤𝘭𝘶𝘴𝘪𝘷𝘪𝘵é 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦. 𝘖𝘶𝘪, 𝘭𝘢 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦, 𝘭𝘦 𝘮𝘢î𝘵𝘳𝘦-𝘮𝘰𝘵 », a plaidé le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Pour le membre du Gouvernement, « 𝘶𝘯𝘦 𝘣𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘦𝘯 𝘥𝘦𝘴𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘯𝘪𝘷𝘦𝘢𝘶𝘹 𝘢𝘤𝘵𝘶𝘦𝘭𝘴, 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘴𝘪𝘵𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘮𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘵 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 5.000/6.000 𝘍𝘤𝘧𝘢/𝘬𝘨, 𝘴𝘦𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘷é𝘤𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘶𝘯 𝘥𝘳𝘢𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦 𝘶𝘯𝘪𝘭𝘢𝘵é𝘳𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘤𝘲𝘶𝘪𝘴, 𝘢𝘶 𝘮ê𝘮𝘦 𝘵𝘪𝘵𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭’𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘭𝘦 𝘴𝘦𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘮𝘢𝘭 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘴𝘴é𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘢𝘶-𝘥𝘦𝘭à 𝘥’𝘶𝘯 𝘤𝘦𝘳𝘵𝘢𝘪𝘯 𝘴𝘦𝘶𝘪𝘭 ».
Avant de poursuivre : « 𝘐𝘭 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘤, 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦, 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦, 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 é𝘲𝘶𝘪𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦, 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘢 𝘩𝘰𝘶𝘭𝘦𝘵𝘵𝘦 é𝘷𝘦𝘯𝘵𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘖𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘐𝘯𝘵𝘦𝘳𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘶 𝘊𝘢𝘤𝘢𝘰 ».
Pour le membre du gouvernement, le vrai combat c’est de préserver la réputation du « cacao d’origine Cameroun », très prisé sur les marchés internationaux.
Mais cette quête de l’excellence ne doit pas se faire au détriment de la durabilité environnementale et sociale, met en garde le ministre. « 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘱𝘵𝘰𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘹𝘪𝘨𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩é, 𝘦𝘯 𝘵𝘦𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘯 𝘦𝘹𝘰𝘳𝘣𝘪𝘵𝘢𝘯𝘵𝘦𝘴, 𝘦𝘯 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘦𝘳𝘦 𝘯𝘰𝘵𝘢𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘱𝘳é𝘴𝘦𝘳𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘢𝘶𝘷𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘰𝘶 𝘥𝘦 𝘥𝘶𝘳𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦. 𝘔𝘢𝘪𝘴, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘳𝘦𝘥𝘪𝘴𝘰𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘥𝘶𝘳𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é é𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘤’𝘦𝘴𝘵-à-𝘥𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘫𝘶𝘴𝘵𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘳é𝘮𝘶𝘯é𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘯𝘴é𝘲𝘶𝘦𝘯𝘵𝘦 𝘥𝘶 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳, 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘦𝘯 ê𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘭é𝘨𝘪𝘵𝘪𝘮𝘦 ».
En rappel, l’événement a aussi connu la présence du Directeur Exécutif de l’Organisation Internationale du Cacao, Michel Arrion.