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Plus de 40 morts en une semaine

Entre le dimanche 08 octobre et le samedi 14 octobre 2023, le pays a perdu une quarantaine de personnes dans des accidents de circulation et dans un éboulement de terrain.

De la région du Littoral à la région de l’Extrême-Nord en passant par le Centre, le Cameroun vient de terminer une semaine vive en émotion. Tout commence le dimanche 08 octobre, lorsqu’après de fortes pluies, la digue de protection d’un lac artificiel cède sous la pression des eaux au quartier Mbankolo à Yaoundé. Un glissement de terrain s’en suit, rase une cinquantaine d’habitations au passage et ensevelit plusieurs personnes.

Le bilan du gouvernement fait état de 28 morts, trois personnes disparues, 17 blessés, 57 familles touchées. Les sinistrés ont été appelés à déguerpir. Certains continuent de pleurer leurs proches disparus, ceux dont ils n’ont pas retrouvé les corps. Jusqu’en début du week-end dernier, ils avaient l’espoir de retrouver ces corps sans vie afin d’organiser des obsèques dignes.

Alors que le pays tout entier est encore plongé dans la douleur de cet épisode, un accident de la circulation emporte la vie d’une dizaine de personnes à Efok, à une quarantaine de km de Yaoundé. Le drame se produit le 13 octobre 2023 sur le tronçon de route reliant Obala à Monatélé dans la région du Centre. Selon le gouvernement, neuf personnes ont perdu la vie à la suite d’une collision entre un camion transportant du sable et un car de transports.

L’onde de choc atteint ce jour-là, la région du Littoral. Un autre accident de la circulation dans la capitale économique emporte la vie d’une dame. Enseignante du lycée de PK 21, elle décède à la suite d’un accident impliquant un porte-conteneur et la moto de son collègue à bord de laquelle elle se trouvait. Trois jours avant, le 10 octobre, deux autres dames perdent la vie sur l’axe Mogode-Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord des suites d’un accident de la circulation.

Cette quarantaine de personnes que la nation pleure s’ajoute sur les chiffres antérieurs alors que leur mort est issue des causes pouvant être évitées. Les accidents de la circulation ainsi que des éboulements de terrain continuent de faire des victimes tandis que les autorités tolèrent des comportements à risque de certaines personnes dont les conducteurs, les promoteurs des compagnies de transports, des habitants qui s’installent dans les zones non constructibles.

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