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Cameroun : comment l’intelligence artificielle bouleverse la pratique du journalisme

Bien que cette technologie permette d'automatiser le travail du rédacteur de 9 %, elle semble aussi nuire à la profession,…

Bien que cette technologie permette d’automatiser le travail du rédacteur de 9 %, elle semble aussi nuire à la profession, comme le soulignent les professionnels des TIC, avec notamment les cyberattaques de défiguration du web ou les fausses nouvelles.

Le journalisme a été remodelé au cours des dernières années avec l’introduction et le développement de l’intelligence artificielle. Cela s’est notamment traduit par la possibilité de transcrire des interviews, de signaler des informations erronées, d’augmenter le nombre de reportages et d’automatiser l’écriture grâce à l’information de   l’intelligence artificielle. Mais selon l’un des responsables de l’Agence nationale des TIC du Cameroun, Ngwaibi Afuh, son développement a déclenché une nouvelle forme de criminalité connue sous le nom de cybercriminalité, « la cybercriminalité est apparue comme l’une des formes les plus récentes et les plus difficiles de la délinquance en raison de sa complexité et de sa capacité à muter … ».

La cybercriminalité, selon le professionnel, se présente sous plusieurs formes comme le scamming, l’usurpation d’identité, la défiguration de sites web et les fake-news. Les statistiques montrent que plus d’une trentaine d’administrations publiques camerounaises ont récemment enregistré cette attaque concernant le web-défacement. Les fausses nouvelles, quant à elles, représentent une information délibérément trompeuse ou une désinformation propagée comme une nouvelle avec l’intention de nuire à la réputation d’une personne et d’induire l’opinion publique en erreur.

 

Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement via l’ANTIC fournit une expertise technique aux journalistes dans le développement de la vérification des faits. Selon l’institution, cela permettra de détecter et de contrer la propagation des fausses nouvelles. L’institution propose également des solutions telles que des chaînes de cybersécurité, des campagnes de sensibilisation et l’éducation des utilisateurs des TIC. « Je voudrais rappeler que pour que la lutte contre la cybercriminalité soit efficace, tous les groupes de parties prenantes doivent s’impliquer, en particulier les organes de presse, les journalistes et le grand public. En travaillant en synergie et en prenant des mesures proactives, nous pouvons réduire les risques de cybercriminalité et nous protéger de ses conséquences dévastatrices ». Ngwainbi Afuh Percy

 

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