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Il n’y a pas question de transition politique au Cameroun

Dans un communiqué en date du 07 novembre, le ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, revient sur les circonstances du carnage.

Dans la nuit du dimanche 05 au lundi 06 novembre 2023 aux environs de 3h, 25 personnes ont péri dans une « attaque d’une cruauté inqualifiable ». 19 hommes, cinq femmes et un enfant de huit ans ont été tués. Neuf autres personnes ont été blessées. Les assaillants ont dans un premier temps incendié plusieurs maisons avant de tirer à bout portant sur des personnes qui tentaient de d’échapper à la furie des flammes. Cette barbarie est l’œuvre d’un groupuscule « sécessionniste terroriste appelé Manyu Unity Warriors, affilié à la nébuleuse dite Ambazonian Defense Forces », rapporte le ministre.

Le gouvernement de la République « condamne avec la plus grande fermeté cette attaque lâche et ignoble dirigée contre les personnes innocentes par une bande de terroristes dont le seul but est de semer l’horreur et la désolation dans les familles ». René Emmanuel Sadi assure qu’une enquête a été ouverte. Les « Forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre, afin de retrouver les auteurs de cette expédition macabre et de les traduire en justice ». Dans la même communication, le gouvernement exhorte les populations à continuer à faire preuve de vigilance et de courage.

Suite à ce massacre survenu au quartier Newlayout Egbekaw de Mamfe dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest, les images ont été relayées sur les nouveaux médias. Elles sont choquantes. Elles présentent des corps sans vie gisant dans du sang, des maisons réduites en cendres ou en décombres après le passage des flammes. Un vent de condamnations de cet acte continue de souffler dans le pays en attendant les résultats de l’enquête ouverte par les autorités.

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