EN CE MOMENT


Sylvie Neguim Chomteu : des langues ibériques à la transformation alimentaire

Titulaire d’un Master I en langues ibériques, la jeune camerounaise va après plusieurs échecs de concours, entrer dans le Made…

Titulaire d’un Master I en langues ibériques, la jeune camerounaise va après plusieurs échecs de concours, entrer dans le Made in Cameroun.

Qui est Sylvie Neguin Chomteu ?

Je suis une jeune entrepreneure, titulaire d’un Master 1 en langues ibériques option espagnol langue et linguistique, d’une formation professionnelle en hôtellerie et restauration et de plusieurs autres formations en entrepreneuriat.

Pourquoi avoir laissé les langues ibériques pour entrer dans le Made in Cameroon?

Je décide d’entrer dans l’entrepreneuriat à cause des échecs de concours d’entrée dans les écoles de formation public d’une part, et d’autre part parce que j’avais déjà développé une passion dans le domaine de la transformation des aliments car, le faisant déjà comme activité qui me permettait de payer le transport pour le campus, et tout autre besoin personnel. Il est vrai qu’aujourd’hui je ne suis pas encore considérée comme une leader dans le domaine, mais j’ai l’intention de persévérer et de trouver ma place dans ce paysage entrepreneuriale déjà marqué par de grands concepts.

Selon ton expérience, quels sont les défis majeurs pour une débutante dans le Made in Cameroon ?

Les défis majeurs pour un débutant sont : le marketing, acquérir une clientèle fidèle, parvenir à placer ses produits dans les grandes surfaces de distribution, se conformer à la norme du marché (créer l’entreprise, protéger la marque, et obtenir la licence de commercialisation). Par ailleurs, les grands défis sont de fait en sorte que l’entrepreneur puisse faire un retour sur investissement et se nourrir entièrement de son activité. Nombre de choses qui ne sont pas faciles pour quelqu’un qui commence. Il faut du temps pour relever tous ces défis. L’autre défi qui n’est pas des moindres c’est l’accès aux financements. Il faut se constituer de la crédibilité soi même pour espérer attirer de potentiels investisseurs.

Dans l’ensemble, par quels moyens le Made in Cameroon peut-il faire face aux importations ?

De façon générale pour que le Made in Cameroon puisse faire face aux importations, il faudrait premièrement que les camerounais consomment le Made in Cameroon, ce que le politique appelle le patriotisme économique. Faut que e citoyen ait la volonté de donner un coup de pouce aux locaux en effectuant des achats même symbolique. Aussi, que le gouvernement camerounais en plus de subventionner les projets du type puisse favoriser les produits locaux en limitant les importations des produits dont nous pouvons trouver sur place.

Par ailleurs, de façon personnelle, Querida food traverse en ce moment un problème de local, de financement et d’accompagnement. Donc si nous pouvions recevoir des partenaires ou sponsoring cela permettrait à Querida food de valoriser comme il se doit le made in Cameroon.

Querida Foods qui est votre Label offre quels types de produits et dans quels circuits de distribution ?

Querida food met à la disposition des consommateurs des produits alimentaires transformés tels : le piment de table, les jus naturels et tout autre produit transformé lié à la restauration.
En ce qui concerne les circuits de distribution pour le moment nous offrons les services en ligne, et dans certains points de vente dans la ville de Yaoundé, mais aussi, nous expédions dans tout le pays, tout dépend du volume des commandes.

Propos recueillis par Esther Fossi

Suivez l'information en direct sur notre chaîne