Plus de 7.000 cas de contaminations enregistrées, et une cinquantaine décédée dans le pays, suite au Choléra. La ville d’Hararé a été déclarée en état d’urgence.
Une forte résurgence du Choléra au Zimbabwé a déjà fait 51 morts confirmés dans le pays, infecté plus de 7 000 personnes et continue de se propager, a annoncé, vendredi 17 novembre, le maire d’Hararé, Ian Makone. « Nous avons déclaré l’état d’urgence, car la situation est désormais très grave. La maladie se propage dans toute la ville », a-t-il expliqué à l’AFP. A ce jour, douze décès ont été comptabilisés officiellement à Harare.
Les causes principales de cette forte vague de Choléra sont un manque d’eau potable et une mauvaise manipulation des latrines. « Les gens ont creusé des puits à proximité de latrines à fosse, en particulier dans les quartiers en plein essor et les autres banlieues qui n’ont pas d’eau courante. Ce qui signifie que leur eau potable est contaminée », a expliqué M. Makone à l’AFP.
Selon un rapport du ministère de la santé publié jeudi soir, 157 personnes sont actuellement hospitalisées dans le pays, dont seize à Harare. Et l’épidémie s’est étendue à plus de 17 districts habituellement touchés par le choléra dans le pays.
Les autorités du pays sont en alerte, craignant une hécatombe comme en 2008, lorsque le choléra y avait fait des milliers de morts.