Un atelier s’est tenu le 1er juin avec la participation du ministère des Forêts, des experts internationaux et surtout celle d’un responsable du ministère gabonais des Forêts pour partager l’expérience de ce pays qui a interdit l’exportation des grumes depuis 10 ans.
Un rapport du ministère des Finances a montré qu’entre 2018 et 2020, le secteur bois qui représente entre 4 et 6% du PIB, a perdu au moins 20 milliards de FCFA, à cause du contournement de la législation fiscale. Le risque de perte est plus énorme au fur et en mesure qu’on avance vers 2022, année à laquelle la zone Cemac va stopper l’exportation des grumes.
« Le bois camerounais pourrait donc être totalement transformé sur place. Il s’agirait, dans ce cas, d’une décision lourde qui aura des impacts budgétaires conséquents », avertit l’Union européenne qui a appuyé le ministère camerounais des Finances, le 1er juin, dans l’organisation d’un atelier visant à réfléchir sur les mécanismes de structuration des bases fiscales dans ce contexte.
En présentielle et par système de visioconférence, l’atelier a vu la participation du ministère des Forêts, des experts internationaux et surtout celle d’un responsable du ministère gabonais des Forêts pour partager l’expérience de ce pays qui a interdit l’exportation des grumes depuis 10 ans.
Les recommandations doivent permettre d’adopter une stratégie capable d’augmenter les recettes de l’Etat du Cameroun et décourager les acteurs illégaux de la filière bois par une fiscalité incitative.