De concert avec les partenaires multilatéraux, le ministre de l’Environnement, de la protection de la nature, Hele Pierre, a présidé un atelier d’échange et de partage d’expérience en matière de restauration des terres.
Avec ce phénomène de dégradation des terres et des forêts, il y a perte de la biodiversité et il y a changement climatique. Il s’agit donc d’un combat global et planétaire auquel le Cameroun doit s’engager énergiquement et en synergie avec les autres pays du monde.
Selon Payang David, Sous-directeur de la promotion de la restauration de la nature, Point focal AFR100 : « Le phénomène de dégradation des terres et des forêts a atteint un niveau assez alarmant depuis pratiquement 2015. D’où la prise de conscience collective tant au niveau national qu’international.
Ainsi, plusieurs pays ont décidé de barrer la voie à cette problématique. Et l’initiative AFR100 en est un de ses regroupements, auquel le Cameroun a adhéré en 2017. Il est donc question que d’ici 2030 que le Cameroun puisse restaurer ses 12 millions d’hectares de terres et de forêts dégradées, parmi lesquelles 8 millions dans les régions septentrionales.
A cet effet, plusieurs actions opérationnelles sont en cours au Cameroun. Il est donc question au cours de cet atelier, d’évaluer le chemin parcouru et de planifier les stratégies nouvelles ».