Le projet de loi en étude au parlement pourrait être une alternative aux coupures intempestives de courant électrique.
Au parlement, la question de coupure d’énergie préoccupe. Le gouvernement vient de déposer au parlement un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord-cadre portant création de l’Alliance solaire internationale (ASI).
Selon Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Énergie, l’adhésion du Cameroun à l’ASI permettra de bénéficier de nombreux avantages. Ce dernier cite l’accès aux technologies solaires innovantes et aux financements adéquats nécessaires pour le développement des équipements de production d’énergie solaire.
Ce qui permettra de diversifier les sources de production du pays, d’assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique surtout dans la partie septentrionale et de réduire l’empreinte écologique ainsi que les émissions de gaz à effet de serre.
« L’adhésion de notre pays à l’Alliance solaire internationale viendra à coup sûr booster la mise en œuvre de plusieurs autres projets solaires pour lesquels nous pourrons bénéficier non seulement des technologies innovantes, mais aussi des financements y afférents »
En 2019, la capacité de production d’énergie renouvelable était évaluée à moins de 1%. Selon une étude transmise au Minee en 2019, le Cameroun vise une production de 25% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 ; soit 11% de la petite hydroélectricité, 7% pour la biomasse, 6% pour l’énergie solaire photovoltaïque et 1% de l’énergie éolienne.
L’ASI est une initiative franco-indienne, lancée à Paris le 30 novembre 2015 en marge de la 21e Conférence des Parties (COP 21) sur les changements climatiques, afin de mettre en place un mécanisme efficace de coordination et de décision pour « augmenter de manière significative la production d’électricité solaire ».