Le Bureau camerounais du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a déploré lundi sur les réseaux sociaux son « budget limité », pour conduire à bien cette mission.
Selon l’organisme, le budget ne lui permet pas d’encadrer plus de 2.000 nouveaux arrivants au centre de transit de Mokolo, situé dans la région camerounaise de l’Extrême-Nord.
Bien qu’ils aient besoin de soins de santé, d’abris et de nourriture et soient exposés à des abus, le HCR et ses partenaires ont affirmé essayer de les aider, mais leur budget se trouve limité.
En tournée en fin de la semaine dernière dans la zone, les responsables dudit bureau ont eu à constater que 1.300 des nouveaux arrivants, parmi eux 85% sont des femmes et enfants, « dorment à la belle étoile » selon Xinhua.
Le HCR a indiqué avoir engagé des discussions avec le Conseil régional de l’Extrême-Nord, en vue de chercher des moyens pour inclure davantage de réfugiés et de personnes déplacées dans les projets locaux, dans l’optique de promouvoir leur autonomisation.
Il y a un an, plus de 46.000 réfugiés nigérians, pour la plupart originaires de de l’Etat de Borno fuyant les exactions de la secte islamiste Boko Haram, étaient accueillis dans le camp de Mokolo.