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Cameroun-Dominique Manga : notre mission est de « former des hommes et des femmes compétents pour répondre aux besoins de l’hôtellerie »

Le chairman de l’Académie hôtelière des Grasslands (Ahg) de l’ONG Fondation Jean Félicien Gacha présente l’approche appliquée pour la formation…

La fondation Jean Félicien Gacha livre une nouvelle cuvée de professionnels

Le chairman de l’Académie hôtelière des Grasslands (Ahg) de l’ONG Fondation Jean Félicien Gacha présente l’approche appliquée pour la formation au sein de sa structure.

 

On vous a vu visiblement détendu le 20 août dernier, après les soutenances de la deuxième cuvée des candidats au Dqp à l’Ahg. Comment mesurer votre niveau de satisfaction, d’abord pour la qualité de leur travail et pour leur savoir-faire pratique ?

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Nous sommes tous satisfaits du travail effectué. Ils sont plus que prêts à se mettre au service des établissements hôteliers. Je tiens à remercier la déléguée départementale de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Ndé, Caroline Bernadette Eyinga, par ailleurs présidente du jury de cette session des soutenances ; l’équipe des enseignants qualifiés de l’Académie hôtelière des Grasslands ; les étudiants qui sont allés au-delà de nos attentes par ces performances Xxl ; mais surtout des parents qui, de fil en aiguille, nous font confiance.

Cette épreuve des soutenances marque l’aboutissement d’un parcours exigeant fait de travail, de rigueur et de passion. L’organisation réussie de la cérémonie y relative est la manifestation de la mission que nous nous sommes donnée : celle de former des hommes et des femmes compétents pour répondre aux besoins de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme. Je profite de cette tribune pour également remercier le personnel enseignant et administratif qui a fait un travail de professionnels.

L’un de vos désirs c’est de voir les apprenants s’exprimer convenablement dans le langage professionnel universel. Quel a été votre ressenti pendant les phases de présentations et d’échanges avec les jurés notamment sur cet aspect ?

Vous savez, nous formons pour qu’ils soient compétitifs partout où ils se trouvent. Ils ne doivent en aucun cas être largués sur quelque notion que ce soit. Justement, le jargon, comment est-ce qu’il s’adapte bien ? Ben oui, ils sont obligés de s’adapter parce qu’on leur ressasse tout cela. Donc, c’est le matériel, savoir la différence entre un sautoir et une sauteuse, les menus, voilà, c’est des choses qu’ils doivent connaître.

Le sempiternel problème est que ces jeunes qui sortent des écoles de formation sont toujours confrontés à l’épineuse question d’employabilité. Quelle garantie donne l’Ahg ?

Si vous consultez nos documents, nos supports de communication et bien d’autres visuels, vous verrez qu’on met un accent particulier sur l’employabilité. Et ce n’est pas de la propagande. Nous essayons de faire le maximum pour mettre sur le marché du travail nos apprenants, ne pas forcément les mettre sur une place, mais essayer de leur trouver une place dans des entreprises avec lesquelles nous travaillons. Je peux être content d’avoir un carnet d’adresses dans le domaine de l’hôtellerie assez fourni et de très bonnes relations avec certains patrons d’hôtels, ce qui pourrait nous permettre de placer plus facilement nos apprenants.

Mais ce n’est pas forcément mon carnet d’adresses, c’est aussi le travail que nous faisons en amont, c’est-à-dire que nous apportons une formation égale aux standards internationaux. Donc, tout de suite, ce que nous voulons, c’est que nos apprenants, nos étudiants soient reconnus dès qu’ils arrivent quelque part, qu’ils fassent vraiment la différence. Et à partir de là, c’est plus facile pour les directeurs d’hôtels, pour les chefs de restaurants, de les employer.

Pourquoi suggérez aux parents d’inscrire leurs enfants chez vous plutôt que d’aller dans des centres de formation qui ont vu le jour avant vous ?

Aux parents qui doutent ou qui hésitent, nous leur demandons de visiter nos installations avant de prendre la décision qui s’impose dans l’orientation académique de leurs enfants.  Il y a certes des formations ailleurs, mais ce n’est pas la même chose que nous offrons. Notre démarche c’est 80% de pratique et 20% de théorie dans nos formations. Donc, c’est l’accès à l’employabilité qui a besoin de ça. Il faut vraiment des gens qui sont opérationnels à la sortie de l’école. Il ne faut pas des personnes qui sortent de l’école et qui sont encore en train de demander : tiens, comment ça marche ? On a vraiment besoin de personnes qui sont employables tout de suite.

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