Le Premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale s’en prend au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères sur la situation sociopolitique tendue au Cameroun. Il dénonce l’attitude condescendante de la France.
Le PURS par l’entremise de son leader réaffirme sa position de défenseur de la souveraineté du Cameroun face au colon français. Serge Espoir Matomba recadre le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. L’institution qui, après avoir pris note des résultats de l’élection proclamés par le Conseil constitutionnel camerounais, a exprimé sa préoccupation à propos « de la répression violente » des manifestations avant de demander la libération des personnes « arbitrairement détenues ». Ce que le Premier secrétaire du PURS n’entend pas cautionner.
L’homme politique camerounais juge la sortie du ministère français « d’inappropriée et intrusive ». Il « condamne fermement cette approche condescendante et appelle la France, ainsi que les partenaires à adopter une attitude responsable, respectueuse, et constructive envers le Cameroun et l’Afrique ».
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Le parti politique dit refuser que les drames camerounais deviennent un prétexte pris par la France pour donner des leçons de démocratie au Cameroun. Alors que la France même pose des actes ne lui permettant pas de donner de telles leçons. Le pays traverse depuis plusieurs années une crise sociale profonde, marquée par des « manifestations massivement réprimées, des arrestations arbitraires, le passage en force des lois à l’Assemblée nationale sans consensus populaire ».
Le PURS veut que cesse « ce paternalisme diplomatique » que la France continue d’exercer sur de nombreux pays africains et sur le Cameroun. Car le pays n’est plus un territoire sous tutelle. Le peuple camerounais est libre et doit être respecté et traité d’égal à égal dans les relations de partenariat.
