L’Union européenne a participé ce 21 novembre 2025 à une session d’information sur les opportunités qu’offre Erasmus+ au profit des étudiants, enseignants, institutions universitaires et autres organisations.
L’École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé a accueilli ce vendredi une session d’information relative à l’emblématique programme Erasmus+. Les travaux placés sous la conduite du chef de coopération de l’Union européenne, Sébastien Dibling, ont connu la participation des responsables de l’École nationale supérieure polytechnique, des points focaux national et de l’université de Yaoundé 1, ainsi que des responsables du programme entre autres en présentiel et à distance.
Projet de l’Union européenne, le programme Erasmus+ met en relation et crée des ponts entre les universités européennes et les universités du monde entier. Il offre à la jeunesse l’expérience d’apprentissage en Europe, la qualité des diplômes conjoints, la connaissance approfondie de l’Europe l’employabilité entre autres. Il a pour cible les étudiants, les chercheurs, les doctorants, les professeurs, les administrateurs d’universités, les personnels d’appui des institutions universitaires.
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Le programme offre des opportunités d’apprentissage et de coopération permettant de renforcer les capacités des lauréats à participer au développement de leurs pays. Erasmus+ se décline sur des programmes de six années à l’instar de celui en cours depuis 2021. Durant cette période, 16 étudiants camerounais ont bénéficié des opportunités du programme de mobilité. Un nombre que les responsables ambitionnent d’améliorer. « On est fier qu’il y ait eu 16 lauréats qui ont réussi récemment à pouvoir rejoindre le programme Erasmus Mundus Joint Master dont neuf femmes. On espère qu’au Cameroun ce programme peut monter en puissance et qu’on ait plus d’étudiants et de professeurs camerounais qui viennent étudier en Europe ou auprès des universités participantes », espère Sébastien Dibling.
Pour atteindre cet objectif, le programme multiplie les sessions d’informations. Le but étant qu’il soit connu de la grande majorité des étudiants camerounais. Au pays, les stratégies se mettent en place, pour attirer les étudiants. « Nous espérons couvrir toutes les universités d’État pour que le programme soit connu. Et nous espérons l’appui de l’Union européenne pour avoir des points focaux dans chaque université. Pour cela, on devrait avoir un relai entre le point focal national », a relevé le Pr Sigismond Hervey Mvele, point focal national du programme Erasmus+.
En attendant la couverture de l’ensemble des universités d’État, le programme fait des heureux dans au moins quatre universités dont l’Université de Yaoundé 1. Cela se manifeste par la signature de plusieurs conventions, les déplacements de responsables et délégations des universités de part et d’autres. « Il y a deux semaines déjà nous recevions une délégation d’Erasmus, des jeunes qui y ont séjourné ainsi que les professeurs pour les échanges et le montage des projets. M. Le recteur lui-même a voyagé jusqu’à Bruxelles pour établir et développer des relations avec l’Union européenne sur des programmes Erasmus+ avec la Belgique. Nous avons reçu ici des Belges », a précisé le point focal de l’université de Yaoundé 1, le Pr Isidore Séraphin Ngongo.
Pour bénéficier des avantages du programme, les cibles doivent monter des projets et les présenter. Ces derniers sont évalués selon des critères prédéfinis. Erasmus met en priorité des projets touchant à l’énergie renouvelable, à la gouvernance, paix, sécurité et développement humain, au pacte vert, à la croissance durable ou à l’intégration des migrants.
