Avec comme partenaire stratégique le think do thank The Okwelians, il s’est tenu à Douala, la première édition de l’Université populaire de la jeunesse des quartiers populaires du Cameroun. C’était le samedi, 09 décembre dernier.
À l’initiative de Père Joseph Wresinski, les universités populaires des jeunes des quartiers précaires voient le jour en 1972. Le but était de permettre aux plus pauvres de découvrir leurs ingéniosités dans les forces de réflexions, d’analyses et de propositions des idées innovantes pour faire face à ce qu’ils vivent. Elles ont été plus vulgarisées par l’ONG internationale ATD Quart Monde sous l’initiative du Père Joseph Wresinski. C’est donc pour rester sur la lignée de ce précurseur que l’Association des jeunes entreprenants (AJE) de Bonassama a décidé de prendre à bras le corps l’engagement contre la pauvreté dans les quartiers précaires au Cameroun un de ses combats prioritaires.
Sa vision est de construire une masse critique. « L’université populaire est un espace de réflexion qui a été créée entre ceux qui vivent dans la misère et d’autres acteurs de la société civile qui se battent pour venir à bout de la misère. L’AJE de Bonassama a bien voulu organiser cette première édition au Cameroun pour permettre aux jeunes de la population camerounaise plus précisément de Douala, à pouvoir comprendre déjà ce qu’est l’importance de l’université populaire », déclare Martinien Mukete, coordonnateur des activités de l’AJE.
Pas seule dans cette tâche. Pour soutenir l’AJE de Bonassama, le laboratoire d’idées The Okwelians. « Ns avons jugé qu’il était utile pour notre think do tank d’être partenaire à la première édition des universités populaires de la jeunesse des quartiers précaires parce que ça entre dans nos missions d’accompagner la jeunesse. Pour nous, c’était une continuité et une normalité de participer à cette édition. Et surtout, de donner de la voix pour que les jeunes qui vivent dans les quartiers dits populaires ne se sentent pas forcément exclus du débat public, de la participation civique et à la coconstruction de notre nation », fait savoir Vanessa Loumou, project manager de The Okwelians.
Outre la présence des représentants des ONG telles que le Reddhac, Un monde avenir, des jeunes entrepreneurs et leaders, ainsi que des ambassadeurs de l’Association camerounaise des nations-unies (Acnu), les échanges autour du thème “Les jeunes et la justice sociale : Formes d’engagement citoyen et moyens de résiliences socioéconomiques et politiques”, ont permis un partage d’expérience. Des récits de vie des jeunes des quartiers difficiles et des jeunes militants pour l’accès aux droits sociaux dans les quartiers précaires. Le rendez-vous est pris pour 2024 pour la deuxième édition de l’université populaire de la jeunesse des quartiers précaires au Cameroun.