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À travers une correspondance signée le lundi 28 août 2023, Abouem à Bouli Serge, l’ex-président  de la Fecavolley a réagi à sa convocation au Comité Nationale Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC).

Pour Serge Abouem qui ne cesse de se présenter comme le président «légitime» de la Fecavolley, le Comité Nationale Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) ne respecte pas les lois de la République. Raison pour laquelle, il ne s’est pas présenté à la convocation à lui adressée par le président du Comité d’éthique, le sénateur Etame Massoma. Il avait été convoqué pour qu’il vienne s’expliquer sur la situation de bicéphalisme qui prévaut à la tête de la Fécavolley et bien d’autres sujets. Il a décidé de ne pas répondre favorablement à cette convocation en traitant cette institution d’irrespectueuse  des institutions du pays.

« Y faisant suite, j’ai l’honneur de porter à votre attention que le jour où votre institution respectera les institutions camerounaises, les lois de la République, les décisions de justice et les arrêtés des autorités administratives, je me soumettrai volontiers à ses convocations et ses sentences ou décisions », répond-il à monsieur le Sénateur  Etame Massoma Siegfrid David, président du comité d’éthique du CNOSC.

Cette correspondance reflète un différend interne au sein de la communauté sportive camerounaise et met en lumière les enjeux liés à la gouvernance et à l’administration des fédérations sportives nationales. Les détails spécifiques du conflit et des actions entreprises par les parties concernées pourraient être importants pour comprendre pleinement le contexte de cette situation.

Pour rappel le CNOSC a pris fait et cause pour Bello Bourdhane, président de la Fecavolley, reconnu par quasiment toutes institutions nationales, le Minsep en occurrence, et internationale, la Confédération africaine de volley. Mais le gouvernement camerounais reste divisé sur la question.

Cette sortie intervient après le championnat d’Afrique dames de volleyball qui s’est joué à Yaoundé. Pendant cette compétition, contre toute attente, c’est à Serge Abouem, qui est un haut responsable au ministère des Finances, que le patron des lieux a remis les fonds alloués par le gouvernement camerounais.

Ce qui fait dire à Serge Abouem qu’au « ministère des Finances, l’autorité de chose jugée est supérieure à l’autorité de chose décidée. En français facile, l’acte du Juge est au-dessus de l’acte d’un ministre. C’est ce que le ministre Louis Paul Motaze a appliqué. (…) Tous ceux qui ont effectué des prestations pendant le Chan de volley seront payés. L’argent qui est mis à ma disposition c’est pour cela et rien d’autre ». 

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