Le parti politique présidé par Samuel Billong se dit préoccupé par la situation de crise que traverse le Cameroun, condamne les écarts observés et appelle à l’apaisement.
Le Mouvement réformateur sort de son silence après l’élection présidentielle et au vu des tensions post-électorales que le Cameroun connait depuis des semaines. Le parti politique, par le biais de son président national, Samuel Billong, appelle le président Paul Biya à mettre en place un gouvernement d’union nationale. La mission de ce dernier sera de mettre fin à la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, de relancer l’économie nationale, de réformer le système électoral, d’assurer une transition démocratique.
Avant de faire cette proposition, le parti politique vieux de 18 ans exprime sa préoccupation face à la « situation de crise » consécutive à la proclamation des résultats du scrutin du 12 octobre dernier. La formation politique appelle les acteurs à l’apaisement tout en mettant certains face à leurs responsabilités. En premier Elections Cameroon, pour avoir refusé de garantir la transparence et la sincérité du scrutin. Ensuite, le candidat Issa Tchiroma Bakary qu’elle appelle au respect de la légalité républicaine en dépit des réserves légitimes qu’il porte sur le déroulement du scrutin. Enfin, le gouvernement que le parti politique appelle à mettre fin aux mesures répressives contre les citoyens et à libérer tous les prisonniers de la crise post-électorale.
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Le M.R condamne aussi la destruction des biens publics et privés ; se dit « profondément révulsé » par le meurtre des Camerounais dans les opérations de maintien de l’ordre. Demande par ailleurs la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les circonstances des tensions post-électorales.
La sortie du parti politique vient s’ajouter la pression au vent de condamnation soufflant sur le pays à la suite de la contestation des résultats de l’élection présidentielle et des violences y relatives. L’appel à la retenu semble être entendu avec la première libération des mineurs arrêtés dans la région de l’Adamaoua.
