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Cameroun : l’Union pour le changement affirme sa solidarité envers l’appel aux villes mortes

La plateforme qui a désigné Issa Tchiroma Bakary comme candidat consensuel de l’opposition à l’élection présidentielle exige la libération de…

L’UPC 2025 exprime sa solidarité à ceux qui observent les villes mortes DR

La plateforme qui a désigné Issa Tchiroma Bakary comme candidat consensuel de l’opposition à l’élection présidentielle exige la libération de tous les « prisonniers politiques ».

A la veille du début d’exécution du mot d’ordre de villes mortes lancé par Issa Tchiroma Bakary, le candidat autoproclamé vainqueur à l’élection présidentielle du 12 octobre, l’Union pour le changement 2025 s’est exprimé. Via une communication, le mouvement a affirmé sa solidarité et sa détermination à l’endroit des personnes qui souhaitent rester chez elles. Pour l’union, les villes mortes constituent « un acte de résistance non violente et un cri collectif face à l’injustice électorale », peut-on lire.

L’UPC 2025 exige la libération immédiate de tous les prisonniers politiques y compris leurs camarades et leaders injustement détenus. Anicet Ekane, Djeukam Tchameni ou encore le Pr Jean-Calvin Aba’a Oyono, sont parmi les leaders du mouvement mis aux arrêts et traduits devant le tribunal militaire. La plateforme exige aussi « la mémoire et la justice » de leurs frères et sœurs « brutalement assassinés par le régime » ainsi que « le respect du vote du peuple camerounais et la fin du déni de sa souveraineté ».

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Un jour avant le début des villes mortes lancées par Issa Tchiroma, l’union a appelé les citoyens à rester chez eux. Un mot qui a été suivi dans certaines villes ou dans certaines localités où des populations ont décidé de la fermeture des commerces. Et ont opposé un certain refus de relancer les activités face aux autorités administratives ou aux forces de maintien de l’ordre. Une situation qui a coïncide avec els villes mortes imposées par les séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cependant, dans la grande majorité des villes et localités, les activités se déroulent depuis le matin sans grands obstacles. A Yaoundé, capitale politique, les commerces sont restés ouverts. Les habitants ont vaqué à leurs occupations malgré la pluie de la matinée. Dans la ville de Douala, l’une des villes les plus touchées par les tensions post-électorales, nos sources signalent quelques espaces fermés par crainte de potentiels pillages. Dans le septentrion, quelques tensions ont été signalées dans certaines localités. Dans la commune de Banyo, région de l’Adamaoua, la permanence Rdpc aurait été détruite. Tout se fait alors que le gouvernement a condamné sans réserve toutes les tentatives qui attisent les tensions au Cameroun et a précisé que les auteurs et les instigateurs seront tenus responsables devant la justice.

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