L’annonce a été faire sur Twitter par Me Akere Muna, fondateur de Transparency International.
“Bonne nouvelle! Hier 06 juillet j’ai reçu une lettre de la Conac m’informant qu’ils ont ouvert une enquête sur l’affaire de corruption sur l’affaire de corruption Glencore. Les Camerounais attendent la vérité. Ils devraient simplement demander à Glencore qui ils ont payé », a twitté l’anncien Bâtonnier.
En effet, le 27 mai, Me Akere Muna avait saisi le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac) pour dénoncer l’aveu de pratiques de corruption de Glencore impliquant deux gran,des entreprises Camerounaises (SNH et Sonara).
Pour rappeler les circonstances, face à la Justice américaine, la multinationale Glencore avait avoué en mai dernier qu’entre 2007 et 2018, elle et ses filiales ont payé environ 79,6 millions de dollars à des sociétés intermédiaires afin d’obtenir des avantages casuistiques. Cette démarche visait pour la structure à obtenir et conserver des contrats avec des entités publiques et contrôlées par les États dans les pays d’Afrique à l’instar du Nigeria, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire ou encore de la Guinée équatoriale.
Cette entreprise se rendait coupable de coupable de corruption pour avoir dissimulé les paiements de pots-de-vin en concluant de faux accords de conseil ; en payant des factures gonflées et en utilisant des sociétés intermédiaires pour corrompre des fonctionnaires étrangers.
Au Cameroun, Glencore déclarait avoir versé des pots-de-vin pour 7 milliards de FCFA à de hauts responsables de la SNH et la Sonara afin de décrocher des contrats pétroliers.
Pourtant; Adolphe Moudiki l’administrateur-directeur général de la SNH par voie de communiqué daté du 30 mai 2022, niait l’implication de son entrepriuse dans cette affaire. Il ibndiquait avoir saisi les autorités américaines et anglaises, en vue de fournir les éléments qui permettraient d’établir la véracité de ces « allégations ».