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Joshua Osih, candidat du SDF à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025

Le candidat du Social Democratic Front a donné sa position sur le choix d’un candidat consensuel de l’opposition, sujet qui alimente l’actualité ces derniers jours au Cameroun.

Grand invité d’Afrique sur RFI ce 19 septembre 2025, Joshua Osih est intervenu sur la question du choix d’un candidat dit consensuel de l’opposition en vue de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Au moment où le sujet fait débat et divise les 11 candidats qui s’engagent à remporter la victoire face au président Paul Biya, Joshua Osih ne s’oppose pas à l’idée d’un candidat consensuel. Mais le président national du Social Democratic Front (SDF) soutient que le temps est passé pour former des alliances en vue du scrutin.

Selon lui, « les alliances devraient se faire avant le dépôt de candidatures et donc une fois que quelqu’un se porte candidat, il devrait aller jusqu’au bout. Je suis de ceux qui pensent que la démocratie est importante et qu’il faut donner le choix aux Camerounaises et aux Camerounais de librement choisir un candidat et de ne pas se faire imposer un candidat », a déclaré Joshua Osih, réitérant ainsi qu’il n’est plus partant pour la formation d’une alliance face au président Paul Biya à quelques trois semaines de l’élection présidentielle.

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Le candidat soutient par ailleurs qu’il n’y a pas d’opposition en tant que tel au Cameroun. « Ce n’est pas un parti politique qui se présente ni une famille politique. Il y a des gens qui votent à droite, d’autres qui votent à gauche, d’autres qui votent pour leur tribu, d’autres qui votent objectivement pour une meilleure offre politique, et donc il faudrait respecter ces choix-là et faire le choix qui est le leur », insiste-t-il.

Cette position est distante de celle d’autres candidats et acteurs politiques qui cherchent plutôt la meilleure recette pouvant permettre de désigner un candidat pour porter la voix de l’opposition. Cabral Libii, candidat du Parti camerounais pour la réconciliation nationale a préconisé au cours d’une conférence de presse tenue à Yaoundé que les candidats les plus âgés, en l’occurrence Issa Tchiroma Bakary, Bello Bouba Maïgari et Me Akere Muna commencent par former une coalition et les plus jeunes suivront.

Dans cette optique, Maurice Kamto, candidat recalé et 2è à la présidentielle de 2018 recommande aux 11 candidats de coaliser en privilégiant le critère de l’expérience. Quant à Issa Tchiroma Bakary, après avoir été désigné candidat consensuel par l’Union Pour le Changement (UPC), reste dans l’option de la coalition malgré la contestation de la légitimité de l’UPC 2025 par de nombreux autres candidats.

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