Le présidant du Front pour le salut national du Cameroun, candidat autoproclamé à l’élection présidentielle de 2025 annonce une heure de libération en faveur du peuple camerounais.
Le président du FSNC Issa Tchiroma Bakary sort de son silence une semaine après avois donné l’ultimatum de 48 heures au régime de libérer des personnes détenues. Depuis le pays où il est en exil, l’opposant s’adresse au peuple camerounais en sa qualité de « président élu », bien qu’autoproclamé. Dans son adresse, l’homme politique ne capitule pas. Il continue de revendiquer sa victoire en prenant à témoin le peuple camerounais qui vit, selon lui, « un temps d’épreuve ». Un temps marqué par l’hostilité contre la vérité, l’injustice électorale, des mesures qui violent les droits et libertés des citoyens. Un moment où « des jeunes sont détenus sans procès. Des mères cherchent leurs fils dans des morgues. Des opposants meurent à petit feu ».
Se considérant comme « serviteur du peuple souverain », Tchiroma rappelle aux Camerounais que la situation qu’ils vivent aujourd’hui dure depuis la conquête de l’indépendance. Et à chaque fois qu’un parti d’opposition revendique la victoire aux élections, des mesures sont prises pour empêcher la transition démocratique. Toujours selon lui, ce fut le cas en 1955 avec l’UPC, en 1992 avec Ni John Fru Ndi du SDF, en 2018 avec Maurice Kamto et le MRC. En 2025, l’opposant rappelle qu’il est le « président élu », que la « Constitution est violée », et que « les urnes sont foulées au pied ». Mais, il semble établir une différence avec les échéances antérieures. En 2025, l’histoire « est une ligne qui avance ».
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Dans cette perspective, l’ancien ministre demande à ceux qui le soutiennent de « résister avec grandeur », avec « calme, discipline, non-violence ». Il encourage le peuple à ne pas se fatiguer. A ne pas céder face à l’usage de la force. Car « aucune force n’efface une victoire obtenue avec le cœur. Aucun décret ne fait taire une histoire portée par des millions ». L’opposant annonce l’approche d’une heure de libération sans doute. Mais sans toutefois clarifier de quoi il sera question.
