Selon différents médias l’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Moulay Hafid Elalamy serait prêt à racheter près de 60% des parts de la banque au Maroc pour la somme de 730 millions d’euros.
Le groupe français se désengage de plus en plus en Afrique. Le groupe a annoncé en décembre 2023, la cession de ses filiales au Burkina Faso et au Mozambique, dont il détient respectivement 52,6 % et 65 % du capital.
Toujours en 2023, Société générale a acté son départ de six pays du continent (Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso et Mozambique).
Après ce nouveau désengagement au Maroc, Société Générale réduit considérablement son empreinte géographique dans le monde et en Afrique en particulier, où elle était la plus active parmi les établissements français.
Active dans 17 pays africains, Société générale a trouvé un accord avec deux groupes bancaires africains pour céder ses filiales au Congo, en Guinée équatoriale, en Mauritanie et au Tchad, et pourrait bientôt quitter la Tunisie. Les deux groupes bancaires panafricains que sont Vista et Coris Group, dirigés respectivement par les banquiers burkinabè Simon Tiemtoré et Idrissa Nassa, « reprendraient la totalité des activités opérées par Société générale au Congo, en Guinée équatoriale, en Mauritanie et au Tchad, ainsi que l’intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs au sein de ces entités », développait un communiqué de la banque en juin 2023.
Ces désengagements de la banque française en Afrique interviennent après ceux de plusieurs groupes bancaires français (BNP Paribas, Crédit agricole, BPCE) et britanniques (Barclays et Standard Chartered).