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Barrage sur le Nil : l’Egypte et le Soudan réaffirment l’importance de leur sécurité hydrique commune

L'Egypte et le Soudan ont exprimé mercredi leur rejet de toute mesure unilatérale concernant le Grand Barrage de la Renaissance…

L’Egypte et le Soudan ont exprimé mercredi leur rejet de toute mesure unilatérale concernant le Grand Barrage de la Renaissance éthiopien (GERD) construit sur le Nil, réaffirmant que leur sécurité hydrique était une et indivisible.

Cette position a été annoncée au Caire lors d’une réunion organisée dans le cadre du mécanisme de consultation « 2+2 », qui a rassemblé le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, le ministre égyptien des Ressources hydriques et de l’Irrigation Hani Sweilem, le ministre soudanais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Omer Siddiq et le ministre soudanais de l’Agriculture et de l’Irrigation Ismat Qureshi, selon un communiqué conjoint publié à l’issue de la réunion.

En tant que pays situés en aval du Nil, les deux parties ont souligné la nécessité de garantir leur sécurité hydrique commune, insistant sur le besoin d’agir conjointement pour pleinement préserver les droits et usages garantis par le cadre juridique régissant le fleuve, le droit international et l’Accord sur les eaux du Nil de 1959.

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Les deux parties ont réaffirmé leur engagement commun à renforcer les consultations et la coordination et à collaborer avec les autres Etats membres de l’Initiative du bassin du Nil, et ce afin de rétablir le consensus et de préserver le rôle de cadre de coopération inclusif profitant à tous les pays du bassin joué par l’initiative.

Les deux parties ont souligné que la question du GERD restait une affaire entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie, et ont rejeté toute tentative visant à impliquer d’autres Etats du bassin du Nil dans le litige.

L’Egypte et le Soudan ont exhorté l’Ethiopie à revoir sa politique et à rétablir sa coopération entre les Etats du bassin du Nil.

L’Egypte et le Soudan, deux pays situés en aval du Nil, ont exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude concernant le partage de l’eau suite à la construction du GERD en amont par l’Ethiopie. Malgré des années de négociations trilatérales, aucun accord juridique contraignant sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage n’a pu être trouvé.

Les ministres égyptien et soudanais se sont en outre engagés à approfondir leurs liens de longue date. Ils ont exprimé leur rejet de toute menace à l’unité et à l’intégrité territoriale soudanaises, s’engageant à poursuivre les consultations conjointes pour rétablir la stabilité au Soudan.

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