Des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais énoncent plusieurs motifs ayant conduit à la prise d’une décision « irrévocable ».
Le président de l’Organisation des jeunes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, Sali Yerima et 99 militants du même parti ont servi le 27 septembre dernier une lettre collective de démission à la hiérarchie du parti. Adressée au chef de la délégation permanente du Rdpc du Mayo Sava, le ministre Ibrahim Talba Malla, la lettre présente les raisons du départ de ces 100 militants. Ces derniers ont décidé de mettre fin à leur appartenance au Rdpc en raison « des dissonances entre les orientations actuelles et les conviction personnelles ».
Aussi, les démissionnaires invoquent un changement relatif aux idéaux du parti. Ils soutiennent que « les idéaux qui guidaient autrefois notre engagement au sein du RDPC ne nous inspirent plus avec la même vigueur ». A cela s’ajoutent la dissolution du souffle d’espérance, la méconnaissance de l’idéal et de l’horizon des candidats démissionnaires, les comportements irresponsables et parfois injurieux de certains responsables du parti dans l’espace numérique et lors des différents événements du parti.
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Les 100 départs du Rdpc vont enrichir la base militante du Fsnc à une période sensible de la vie politique nationale. Le pays prépare l’élection présidentielle qui se tiendra le 12 octobre, les régionales le 30 novembre. Les élections législatives et municipales se tiendront en 2026. Avant ces 100 militants, d’autres départs massifs des rangs du Rdpc ont été enregistrés. Mais, connaissant la force du parti au pouvoir, ces différents départs n’ont pas un grand effet sur la base militante en général.