Médecins sans frontières (MSF) l’a annoncé le 11 janvier par communiqué dans son site en ligne.
« Médecins Sans Frontières (MSF) accueille avec soulagement l’acquittement de cinq de ses collaborateurs qui étaient jugés au Cameroun, accusés de complicité de sécession. Quatre d’entre eux ont enduré plusieurs mois d’incarcération », a indiqué.
« Nous sommes satisfaits du jugement qui exonère nos cinq employés et, par extension, MSF en tant qu’organisation de toute faute », déclare Sylvain Groulx, coordinateur MSF en Afrique centrale.
MSF déplore le fait que son personnel ait été contraint d’endurer près d’un an d’emprisonnement, provoquant une détresse et une angoisse indicibles pour eux et leurs familles. « MSF a catégoriquement nié toute complicité avec des groupes armés ou des parties prenantes à un conflit ou une crise. Notre personnel est guidé par l’éthique médicale. ces accusations étaient infondées dès le début, d’autant que les autorités savaient exactement comment notre soutien médical se déployait », ajoute-t-il.
En rappel, le 26 décembre 2021, une infirmière et un ambulancier de MSF ont été arrêtés à Nguti (région du Sud-Ouest du Cameroun), alors qu’ils transportaient un patient blessé par balle à l’hôpital. Après avoir été emprisonnés pendant cinq mois, accusés de complicité avec les sécessionnistes, les deux travailleurs humanitaires ont été libérés provisoirement en mai 2022.