La fondation Denis et Lenora Foretia, Nkafu policy, a organisé le mardi 15 février dernier une rencontre en ligne sur le rôle de l’assurance maladie communautaire dans la réduction des dépenses de santé.
Tous recherchent un meilleur système d’assurance dans le secteur privé et surtout dans les zones reculés. Ceci en but d’aider le gouvernement à financer les soins de santé, à améliorer l’accès aux services de santé et à promouvoir la couverture santé universelle.
Malgré l’existence de plusieurs régimes privés d’assurance maladie au Cameroun, seuls 36,1% ont accès aux centres de santé. L’objectif général est ainsi de mettre en évidence le rôle des régimes d’assurance maladie à base communautaire dans le financement des soins de santé au Cameroun.
Le Dr Sangwe Clovis Nchinjoh, spécialiste en santé publique et formateur de médecins ruraux, a expliqué qu’au Cameroun, seulement 7% de la population a une assurance maladie : « Je pense qu’on ne communique pas assez sur la question de l’assurance maladie au Cameroun parce que le système de santé est un peu grippé. Il faut aussi dire que les gens n’ont pas assez de moyens et le peu d’argent qu’ils ont est destiné à leur alimentation.»
Il propose la mise en place progressivement dudit système « Le gouvernement peut commencer par mettre en place ce système sur les enfants ou les femmes enceintes et l’étendre progressivement au reste de la population. Ce sont des choses qui ont été observées ailleurs.»
Il a également évoqué un problème de culture chez les Camerounais. Les jeunes et les moins jeunes n’ont pas été élevés ni éduqués pour inclure un régime d’assurance comme compagnon de vie. Cela explique le pic élevé de mauvaise santé, car beaucoup ne sont pas conscients de la possibilité d’épargner en cas de problèmes de santé. Jusqu’à présent, rien ou presque n’est fait pour améliorer le rôle des assurances santé communautaires au Cameroun. Le panel suggère que la politique sociale devrait s’intéresser à cette condition critique et l’inculquer dans la culture de la société. Seulement 36% de la population a accès aux services de santé, dont la plupart dans les zones rurales. Le gouvernement est appelé à décentraliser les structures de santé pour permettre l’accès aux hôpitaux.