Le Front pour le changement du Cameroun du député Jean Michel Nintcheu qui soutenait la candidature de Maurice Kamto à l’élection présidentielle, condamne « de graves violations des droits humains » au Cameroun.
Le député Jean Michel Nintcheu prend position sur la situation socio-politique que traverse le Cameroun depuis le 12 octobre 2025 date de l’élection présidentielle. L’élu du peuple s’exprimant sous la bannière du FCC dénonce la répression violente marquée par l’arrestation, la torture et la mise à mort de certains citoyens pour la raison qu’ils ont réclamé « la vérité des urnes ». Ils l’ont fait par voie des « manifestations pacifiques » et de « la liberté d’expression », des droits fondamentaux reconnus par la Constitution et le droit international.
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Le président national du FCC cite à titre illustratif l’arrestation de leaders comme Anicet Ekane président du Manidem, le Pr Jean Calvin Aba’a Oyono, Djeukam Tchameni le président du MDI, Parfait Mbvum président du Forum républicain, Emmanuel Ntonga, vice-président du FCC, Florence Tchitcho, trésorière nationale du Manidem. Il condamne ainsi et de manière générale, les arrestations, les déportations, les détentions dans les conditions inhumaines, des dizaines de personnes tuées ou disparues, on encore l’usage excessif de la force ainsi que la militarisation des villes du pays.
L’homme politique demande à la communauté internationale de prendre une position claire contre les exactions et d’exiger les enquêtes indépendantes. Il exige aussi le retour des militaires dans les casernes, la dissolution des milices en constitution entre autres. Mais, dans sa posture, le député ne fait pas mention de la destruction des biens publics et privés par certaines personnes en marge des manifestations pacifiques, des faits que dénoncent des personnes membres du régime.
